Le socialisme est-il le fossoyeur de l’éducation en France ?
La question peut sembler provocatrice mais dans notre pays, qui dépense plus que ses partenaires européens (pas moins en tout cas), comment expliquer nos désastreux résultats éducatifs sans tenir compte de l’ambiance socialiste qui prédomine dans les écoles depuis plus d’un demi-siècle ?
Le socialisme (qui est de fait majoritaire dans les esprits et au ministère de l’EN depuis 1968) n’est-il pas le premier responsable de la situation déplorable des apprentissages en France ? :
- Renoncement généralisé au travail, au dépassement de soi,
- Culture du moindre effort, du minimum syndical,
- Egalitarisme et psychologisation à tout va,
- Culture de l'excuse permanente.
Des sociologues viennent nous expliquer à longueur d’articles et de revues que les cartes seraient biaisées dans les familles et dans les écoles ou que les "héritiers" empêcheraient les pauvres d’apprendre (ou parfois qu’apprendre ce serait se soumettre à l’ordre établi des maîtres de l'école mais aussi de la société).
Si les pauvres n’apprennent pas en classe ce serait donc d'abord la faute à la société, à la fatalité, aux déterminismes sociaux ou (encore) au "manque de moyens".
Bref au lieu de tirer les enfants (et les familles) vers le haut pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes le socialisme ambiant leur trouve de bonnes excuses pour ne pas fournir d'efforts, ne rien faire en classe (de toute façon tout le monde passe et tout le monde aura son bac).
La volonté de tuer la sélection, de mélanger toute une génération dans le collège unique, de supprimer les redoublements et d'offrir à chacun un diplôme (le "droit de l'homme du diplôme"), tout cela pourrait avoir abouti à rendre notre école à la fois totalement inégalitaire (seuls ceux qui sont poussés et stimulés par leur famille s'en sortent) et parfaitement inefficace.
Les apprentis sorciers socialistes de l'école avaient promu les maths modernes, la lecture globale, la déconstruction ou la destruction de l'histoire chronologique, l'éleve au centre du système, 80 % de bacheliers, le traitement social du chômage (on garde tout le monde jusqu'à 25 ou 30 ans dans le système éducatif)...
Aujourd'hui l'école est à terre mais cela n'empêche pas la Gauche de crier à la destruction de l'école publique (ou des services publics) alors que c'est elle qui est sans doute la première responsable de notre situation sociale, financière et éducative.
Il aura fallu 1/2 siècle à nos expérimentateurs sociaux pour détruire l'école publique, combien de temps faudra-t-il pour la reconstruire (sans que la Gauche s'en mêle à nouveau) ?
par
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire