Míchel Festivi
L’Espagne gouvernée par les socialo-communistes connaît actuellement une arrivée considérable de migrants clandestins. Les Îles Canaries sont en première ligne. Depuis le 1er janvier 2024 et jusqu’au 15 août dernier il est arrivé aux Canaries 22.304 migrants contre 9.864 en 2023 sur la même période, soit une augmentation de 126%.
Pour l’Espagne la hausse est de 66% : 18.745 arrivants hors Canaries contre 31.155 sur la même période. Ceuta et Melilla sont également totalement prises au piège par des milliers de marocains qui tentent de franchir illégalement les frontières de ces deux enclaves espagnoles.
Le président du gouvernement canarien Fernando Clavijo a déclaré “l’archipel est sur le point de s’effondrer”. Pedro Sanchez le chef du gouvernement espagnol imaginait une loi lui permettant de dispatcher dans la péninsule ces migrants, et ce plutôt bien sûr dans les régions gouvernées par le Parti populaire. Pour l’instant cette loi stupéfiante est bloquée aux Cortes.
Clavijo qui est l’impuissance même comme Sanchez au demeurant, a aussi marqué son incapacité à prendre ou à faire prendre des décisions drastiques en osant dire “ on ne peut pas mettre des murs à l’océan”. Belle preuve d’incompétence que voilà.
Comme en écho, l’Italie de Giorgia Meloni, qui au demeurant a largement remporté les élections européennes, vient de faire savoir que depuis le 1er janvier 2024, le nombre de migrants clandestins avait diminué de 65% depuis 2023, passant de 113.469 à 40.138, en 2022 ils étaient 55.921 toujours sur cette période du 1er janvier au 15 août.
Les mineurs représentaient 5.044 individus en 2024 contre 18.820 en 2023, la baisse est effectivement significative. Meloni a multiplié des accords intelligents avec la Libye et la Tunisie. Pedro Sanchez l’idéologue, en est lui incapable avec le Maroc, à cause de son alliance avec les communistes qui soutiennent à fond les Indépendantistes sahraouis.
D’autre part, le gouvernement italien a pris des décrets renforçant les peines de prison contre les passeurs et les capitaines de bateaux. Il a aussi diminué les droits des migrants clandestins, et refuse de tenir compte des liens familiaux, qui interdisaient des expulsions. Tout cela s’est su très vite et les migrants se sont donc reportés en nombre sur l’Espagne et aussi sur la Grèce.
Il est insupportable de constater que certains politiques n’ont comme seule ligne de conduite que le sempiternel “on ne peut rien faire “. La volonté politique ne fait pas tout, mais c’est la base de toute action gouvernementale utile pour le Bien public. On voit bien la différence entre les politiques laxistes de gauche qui laissent tout passer par idéologie et une politique de droite même si elle peut être criticable, car on souhaiterait qu’elle en fasse toujours plus.
En tout cas “Le camps des saints” de notre regretté Jean Raspail est plus d’actualité que jamais.
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