Alors que la France est encore sous le choc du meurtre de la jeune Philippine par un ressortissant marocain récidiviste sous OQTF, de l’autre côté des Alpes, un livre au titre évocateur : « Les vies des femmes comptent. Lola, Pamela et Désirée, quand l’immigration tue » vient d’être publié (1).
Il rappelle à bien des égards « La France Orange mécanique« de Laurent Obertone : de sa lecture, on ressort avec un vaste sentiment de stupéfaction face à des centaines de crimes déconcertants… dont on n’a jamais entendu parler. Mais voilà : l’œuvre est extrêmement référencée, les sources sont citées avec une grande précision, ce qui lui confère un caractère irréfutable.
Malheureusement, à moins qu’un éditeur très courageux ose défier les censeurs, le texte a peu de chances de sortir en France en raison de l’interdiction de fait de pouvoir clairement corréler insécurité et immigration. Breizh-info l’a lu et a interviewé son auteur, la journaliste italienne Francesca Totolo. (2)
Breizh-info.com : Vous avez dédié votre livre à «Lola, Pamela, Désirée et toutes les femmes européennes victimes de la violence des immigrés». Le titre est construit sur le modèle « Black lives matter », les vies des Noirs comptent. Que voulez-vous dire ?
Le titre du livre est évidemment provocateur. En Italie, nous avons vu des parlementaires de gauche s’agenouiller dans l’hémicycle pour George Floyd mais se taire à propos de l’explosion des violences commises par les immigrés. Désormais, en Europe, un droit de proie des étrangers sur les autochtones règne mais les informations concernant la criminalité d’importation sont soumises à une véritable censure, tant politique que médiatique. Nous l’avons vu récemment en France : les commémorations en mémoire de Philippine Lenoir de Carlan ont été boycottées par des perturbateurs de gauche tandis que la maire de Paris Anne Hidalgo s’est dite consternée non pas tant par cet horrible meurtre, mais par les manifestes « L’immigration tue » apparus dans la ville. L’année dernière, le ministre Darmanin a affirmé que lors des émeutes ethniques qui ont éclaté dans les villes françaises après la mort du jeune homme franco-algérien Nahel, « beaucoup de Kevin et Mattéo » étaient présents.
« Les vies des femmes comptent » a pour but de donner enfin une voix aux victimes de l’immigration, souvent mentionnées seulement dans la presse régionale, et de documenter l’échec de la société multiculturelle imposée par la politique.
Breizh-info.com : Votre livre énumère une longue série de meurtres, de viols et d’autres abus par des hommes étrangers sur des femmes et des filles dans plusieurs pays européens. Quel est l’intérêt de ce travail, sachant que ces catégories de crimes sont en grande partie commis par des autochtones ?
En proportion, dans les pays européens les plus touchés par les flux migratoires, les étrangers sont surreprésentés parmi les auteurs de crimes contre les femmes, des meurtres aux violences sexuelles.
En Italie, par exemple, 38% des violences sexuelles sont commises par des immigrés, qui ne représentent pourtant que 9% de la population résidente du pays, y compris les clandestins. Cela signifie que les étrangers ont une propension à ce type de délit 6 fois plus élevée que les Italiens. En France, en 2019, dans la région Île-de-France, 46% des violences sexuelles graves sur les transports publics ont été commises par des étrangers, qui représentent 15% de la population résidant dans cette région.
Breizh-info.com : Les chiffres que vous avancez font froid dans le dos : de 2018 à 2023, 11.141 femmes italiennes ont été violées par des étrangers, dont 4.231 par des migrants en situation irrégulière. Comment arrivez-vous à ce constat ?
En Italie, contrairement à la France, les statistiques sur la criminalité ne font pas encore l’objet d’une censure politique. Les données sur les violences sexuelles et les meurtres de femmes m’ont été fournies directement par le département de la Sécurité publique du ministère italien de l’Intérieur. Pour les autres pays européens traités dans le livre, comme l’Allemagne, la Suède, le Danemark et l’Espagne, j’ai consulté les instituts nationaux de statistique. Donc, toutes les données présentes dans mon ouvrage sont officielles.
Breizh-info.com : Vous évoquez aussi le destin tragique de nombreuses femmes, filles et enfants d’origine étrangère. Autant de crimes « d’honneur », d’excisions, d’attaques à l’acide, de viols collectifs au sein de communautés africaines et asiatiques très fermées, occultés par les médias. Ce qui est surprenant, vu leur goût pour le sensationnel. Ces victimes sont-elles sacrifiées sur l’autel du politiquement correct ou du communautarisme selon vous ?
Dans mon livre, la croissance exponentielle des crimes d’honneur en Europe dont sont victimes des femmes étrangères ou issues de l’immigration, souvent à peine sorties de l’enfance, est également documentée. J’ai consacré un chapitre entier à ce thème où j’aborde les mutilations génitales, les mariages forcés, les attaques à l’acide et la traite des femmes africaines. Ces femmes aussi sont et ont été sacrifiées sur l’autel de la société multiculturelle par une véritable censure médiatique mise en place pour ne pas perturber le politiquement correct. En Italie, la jeune pakistanaise de 18 ans Saman Abbas a été tuée par sa propre famille parce qu’elle avait refusé d’épouser un de ses cousins. En France, à cause de sa mauvaise réputation au sein de la communauté musulmane locale, Samara, 13 ans, est tombée dans le coma après avoir été battue par trois mineures de 14 et 15 ans à l’extérieur du collège Arthur Rimbaud de Montpellier. Sa faute étant de s’habiller à l’occidentale. À Creil, dans l’Oise, Shaina Hansye, âgée de 15 ans, a été poignardée et brûlée vive par son fiancé de 17 ans, Omar, dans l’indifférence totale de la communauté islamique locale. L’adolescente avait été considérée comme une fille facile parce qu’elle avait déjà été violée par un musulman de son âge. Omar avait dit à ses compagnons de cellule : « Je suis musulman. Je préfère passer trente ans en prison que d’être le père d’un bâtard« .
Breizh-info.com : Les bien-pensants crient à l’instrumentalisation quand quelque citoyen ose remarquer l’origine d’un criminel. Selon eux, l’extrême droite exploiterait des «faits divers» particulièrement sordides pour alimenter le racisme. Que répondez-vous ?
À cette polémique stérile, le journaliste Francesco Borgonovo a parfaitement répondu dans la préface du livre : « Est-il vraiment important de connaître l’origine d’un violeur ou d’un agresseur ? La violence est la violence, point. C’est vrai. Mais on a très nettement l’impression que tous les viols et tous les harcèlements ne pèsent pas de la même façon dans la balance, qu’ils n’ont pas le même écho médiatique. Certains sont jugés moins graves que d’autres. Si le violeur est un immigré, ou, encore mieux, qu’il s’agit d’un réfugié ou d’un prétendu demandeur d’asile, la violence devient moins gênante, au fond compréhensible. Cette propension à justifier est dangereuse, car elle nous empêche de voir clairement ce qui se passe« . Ce qui se passe, c’est que la politique des ports ouverts à l’immigration provoque le massacre de femmes européennes. Le vrai racisme est de ne pas admettre que des cultures non-assimilables ne s’intégreront jamais dans notre société.
Propos recueillis par Audrey D’Aguanno
(1) Le vite delle donne contano. Lola, Pamela e Desirée, quand l’immigrazione uccide, Francesca Totolo, Altaforte edizioni, Roma, 2024
(2) Francesca Totolo, journaliste et écrivain, est experte géopolitique et chercheuse indépendante. Elle s’intéresse en particulier au phénomène migratoire.
Crédit photo : DR
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