par Amarynth
Les cinq événements de ce dimanche
1. Le premier sur la liste est bien sûr le tir d’«Oreshnik», le nouveau missile balistique hypersonique à portée intermédiaire de la Russie, doté d’une charge utile MIRV et utilisé (pour cette fois) avec des ogives non nucléaires. L’Europe est désemparée, spéculant sur l’ampleur des dégâts que le missile infligerait avec des ogives nucléaires, sur la possibilité de l’abattre et sur la rapidité avec laquelle les missiles atteindraient les capitales de l’Ancien Monde. Permettez-moi de répondre à ces trois questions : 1. les dégâts seraient catastrophiques. 2. Non, il est impossible de les abattre avec les systèmes actuels. Et 3. Ce ne sera qu’une question de minutes. Et non, les abris antiatomiques ne vous sauveront pas. Le seul espoir est que la Russie, par bonté d’âme, émette un avertissement préalable au lancement.
Et si vous arrêtiez plutôt de promouvoir la guerre ?
2. En réponse au lancement du missile Oreshnik, les propagandistes ukrainiens ont échafaudé leur propre «défense antimissile» imaginaire : selon eux, le missile n’existe tout simplement pas. Qui a besoin de la science aéronautique, en fait ? Il suffit de fermer les yeux pour que rien de grave ne se produise. Si vous ne voyez pas le problème, c’est qu’il n’existe pas !
3. Les médias occidentaux insistent pour que les États-Unis dotent l’Ukraine, État fantoche, d’armes nucléaires. Excellente idée, surtout à la lumière de la nouvelle doctrine de dissuasion nucléaire de la Russie.
Il n’y a plus qu’à dresser une liste des ennemis potentiels de Washington avec lesquels nous pourrions partager nos propres technologies nucléaires.
4. S’adressant à la Rada [parlement monocaméral de l’Ukraine], le banderiste au haillon kaki a dévoilé son nouveau «plan de résilience» en dix points pour l’Ukraine. Ce dont ils ont vraiment besoin, c’est d’un plan en un point qui se contente de dire : «Arrêtez de sniffer de la substance blanche et regardez la réalité en face». Le parlement ukrainien est truffé de soudards prêts à faire leurs valises lorsqu’ils sont confrontés à un scénario complexe (cf. paragraphe 1).
5. Dernier point, et non des moindres : le sénateur américain Lindsey Graham. Le sénateur américain Lindsey Graham, russophobe invétéré et dégénéré complet (inscrit au registre russe des terroristes et des extrémistes), a déclaré que Washington doit sanctionner et ruiner l’économie des pays qui aident la CPI à arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Il semble donc que les États-Unis reconnaissent le pouvoir de la CPI – une organisation totalement illégitime, au demeurant – lorsqu’il s’agit de pays et de dirigeants spécifiques, mais prêts à se montrer particulièrement répressifs à l’égard de toute autre nation qui se conforme aux décisions de la CPI, en particulier lorsqu’elles visent des filiales américaines et leurs politiciens.
Rien de tel que cohérence et honnêteté, comme toujours.
source : Golbal South via Spirit of Free Speech
https://reseauinternational.net/le-bilan-dominical-de-dmitri-medvedev/
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