L’affaire Sara Sharif concerne la mort tragique d’une fillette de 10 ans, retrouvée avec plus de 70 blessures dans son domicile à Woking, en Angleterre, en août 2023. Son père, Urfan Sharif, sa belle-mère, Beinash Batool, et son oncle, Faisal Malik, ont été jugés responsables. Sharif, décrit comme manipulateur et violent, avait un historique d’abus sur des femmes et des enfants.
Sara avait été soumise à des violences prolongées, dissimulées par un manque de suivi des services sociaux malgré des signalements par ses enseignants. Après sa mort, causée par des coups portés avec une batte de cricket et un tuyau en métal, Sharif et Batool ont fui au Pakistan, laissant une confession écrite.
Cette affaire a révélé de graves failles dans le système de protection de l’enfance et a suscité des appels à des réformes pour éviter de tels drames à l’avenir.
L’enquête sur la mort de Sara Sharif devrait examiner si des préoccupations liées aux sensibilités culturelles ont empêché les enseignants de poser des questions après que la fillette de 10 ans a commencé à porter un hijab pour dissimuler des ecchymoses, a suggéré le député Will Forster. Sharif et sa belle-mère, Beinash Batool, reconnus coupables de son meurtre, avaient forcé Sara à porter le hijab alors qu’elle subissait des violences graves, notamment des coups et des tortures.
Sara avait été retirée de l’école à deux reprises, ce qui avait entravé le suivi de sa situation par les services sociaux, bien qu’ils aient été alertés par ses enseignants de ses blessures. Ces signalements n’ont pas été traités efficacement, laissant Sara vulnérable. Will Forster appelle à une enquête approfondie pour comprendre comment le système a échoué et éviter que de tels drames ne se reproduisent.
La commissaire à l’enfance, Dame Rachel de Souza, a souligné des failles profondes dans le système de protection de l’enfance et a demandé des changements, notamment un meilleur suivi des enfants scolarisés à domicile. Elle a exhorté les autorités à transformer les promesses de “plus jamais ça” en actions concrètes pour honorer la mémoire de Sara.
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