vendredi 6 décembre 2024

Le RN, les retraites, les dépenses publiques et le courage politique

 

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Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 3 décembre 2024)

L’avenir de la France ne passe pas par les retraites… Le gouvernement Barnier va être censuré pour une histoire de retraites. C’est dérisoire.

Les retraites et la date : sujet sensible

Malgré le respect dû aux anciens, l’avenir d’une nation et d’une civilisation ne passe pas par le niveau de ses retraites.

D’autant que l’équation est simple : comment maintenir le niveau des retraites quand le rapport entre le nombre des actifs et celui des rentiers diminue ?

Soit on reporte l’âge du départ en retraite (réforme Borne), soit on désindexe l’évolution de tout ou partie des retraites (budget Barnier).
S’opposer à tout – comme le font les syndicats, LFI et le RN, polarisés sur ce sujet de manière obsessionnelle –, c’est accepter une nouvelle augmentation de la dette.
Or elle est déjà de 3 250 milliards et les intérêts vont doubler dans les années à venir. C’est évidemment irresponsable.

Le RN aurait pu évoquer de grosses réductions des dépenses

Il est vrai qu’il y a des masses d’économies possibles.

  • Sur l’immigration. Et pas seulement sur les abus de l’aide médicale d’État.

  • Sur la transition énergétique : 25 milliards dépensés en pure perte.

  • Sur les subventions aux syndicats, aux associations, aux médias et aux agences auxquels on pourrait demander de se serrer aussi un peu la ceinture.

  • Sur les aides à des pays étrangers… moins endettés que nous !

  • Sur les universités qui accueillent de plus en plus d’étrangers et 320 000 étudiants en sciences (?) humaines et sociales

Mais pour ce faire, il aurait fallu affronter les vaches sacrées (et les intérêts sonnants et trébuchants) du politiquement correct.

Évidemment exclu de la part du Nouveau Front Populaire qui en vit.
Difficile aussi pour Barnier, soutenu (mollement) par l’extrême centre.
Mais il est étrange qu’on n’ait guère entendu sur ces sujets les 135 députés RN et UDR.

Pendant que Marine Le Pen tentait (vainement) d’amadouer ses juges en assistant assidûment à son procès et que Jean-Philippe Tanguy minaudait sur les retraites, le train des dépenses nuisibles passait sans encombre. Quel gâchis !

Source Riposte laïque cliquez ici

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