samedi 7 décembre 2024

Le vrai visage des migrations : 90 % des femmes violées pendant leur périple

 

©Kino Presets/Pexels
©Kino Presets/Pexels
Alarmant rapport que celui que l’ONU a relayé, le 29 novembre dernier, sur le sort des migrantes qui tentent de rejoindre l’Europe depuis le continent africain. Étonnant ? Pas vraiment. Le document de 72 pages, initialement publié par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, fait un constat glaçant : 90 % des femmes qui s’aventurent sur la « route centrale méditerranéenne », de l’est à l’ouest de l’Afrique, en passant par le Maghreb, seraient victimes de viols au cours de leur périple.

La violence rencontrée dans les pays de « transition »

« Cela arrive le plus souvent lorsqu’ils se rendent compte que vous n’êtes pas [...] des leurs. » Les histoires se ressemblent. Si de nombreux hommes migrants endurent violences, tortures ou trafic humain, la quasi-totalité des femmes arrivant en terres inconnues, dans des pays où leur situation de faiblesse constitue effectivement une menace pour leur intégrité, sont victimes de violences sexuelles. Ces agressions proviennent des passeurs, de bandes criminelles, mais aussi et souvent de leurs compagnons de route. Prostitution pour des réseaux de délinquants ou « faveurs sexuelles » en échange de protection, ces femmes sont systématiquement confrontées à la violence inhérente à ces longs voyages. Elles ont souvent perdu tout leur l’argent ou ont été rackettées par leurs passeurs ou bien par la police locale. Un sort commun à de nombreux réfugiés.

Voilà la réalité que corroborent les témoignages des dizaines de milliers de migrants recueillis, au fil des années, par l’organisme. La plupart de ces crimes ont pu être recensés en Libye, au Niger, au Soudan, au Mali ou encore dans le désert du Sahara. Autant de lieux par lesquels passent un grand nombre de réfugiés quittant la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Tunisie, etc. Autant de lieux d’où proviennent nombres des clandestins que nos pays européens accueillent, sans quotas et sans contrôles.

Les réalités derrière la « chance » de l’immigration

Et pourtant... Les grandes institutions nous l’assurent : « L’immigration est une chance » pour les pays qui la reçoivent. La même ONU célébrait voilà un an, le 18 décembre 2023, « la journée des migrants ». L'immigration heureuse ? L'ONU l'affirme sur son site : « [...] Nous considérons et célébrons les contributions de millions de migrants à travers le monde. Les personnes en déplacement sont des moteurs puissants pour le développement à la fois dans leur pays d’origine et dans celui de destination en tant que travailleurs, étudiants, entrepreneurs, membres de la famille, artistes et bien plus encore. Les migrants maintiennent souvent des liens importants avec leur pays d’origine tout en s’intégrant dans leur nouvelle communauté, où ils apportent une myriade de connaissances, expériences et compétences. » Elle est même une « nécessité », avait affirmé, il y a un an, Patrick Martin, président du MEDEF. Humanisme ou opportunisme ? Alors que les débats sur la loi Immigration battaient leur plein, le patron de la première organisation d’entrepreneurs de France avait même assuré que la question « essentielle » à se poser autour de cette réforme était simple : « Aura-t-on ou non besoin de main-d’œuvre immigrée, […] à partir de 2036 ? » Essentielle, en effet. Plus essentielle que la question de la remontée de la natalité française, qui continue de décroître depuis des années et pour laquelle la solution des institutions se limite à l'encouragement d'une immigration de masse incontrôlée.

Mais quelle « chance » pour la France représente l'immigration, légale ou clandestine, qui permet l’évaporation d’une douzaine de milliards d’euros par an, à destination des familles « restées au pays », comme le relevait BV, il y a un an ? Tout cela sous les yeux bienveillants des Nations unies qui étaient allées jusqu’à inaugurer une « journée internationale des envois de fonds à la famille », en juin 2023. Quelle chance, encore, pour notre pays alors que les populations d'origine immigrée représentent 22 à 25 % de nos populations carcérales pour une proportion de 8,2 % de la population française ? Quelle chance pour ces femmes violées systématiquement ? Quelle chance, enfin, pour les Français d’accueillir sur leur territoire les ressortissants de pays où sont violées 90 % des femmes qui y passent ? Poser ces questions, c'est y répondre et mettre le doigt sur le cynisme froid des puissantes organisations immigrationnistes mondiales.

Alienor de Pompignan

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