Je ne sais pas pour vous, mais je suis consterné du silence face au coup d’état orchestré par l’Union européenne en Roumanie.
Ce coup d’état juridique est le premier de son genre.
Jusqu'à lors, lorsque le résultat d'une élection ne convenait pas aux chefs de la mafia de Bruxelles, ils étaient contraints de batailler pour passer outre le résultat du vote, comme par exemple le vote du 29 mai 2005, par lequel les Français rejettent à une écrasante majorité (55%) le traité constitutionnel européen, pourtant encensé par la quasi-totalité des médias et de la « classe dirigeante », et celui du 2 juin suivant, lorsque les Hollandais rejettent à leur tour le traité.
Jusqu'à ces derniers jours, ils ( les gens de Bruxelles ) faisaient semblant d'accepter la « démocratie », mais c'est terminé, on ne joue plus !
Dorénavant, si le résultat des élections ne leur plaît pas, il leur suffira d’expliquer que ce résultat est le fruit d’une ingérence russe pour annuler purement et simplement les élections.
Vous pouvez oublier tout ce que vous saviez ou ce que vous pensiez savoir sur la démocratie.
Dorénavant, si le résultat de notre vote va à l’encontre des positions de la commission de Bruxelles, ce vote sera purement et simplement annulé et, en prime, vous serez accusé d’être à la solde de Poutine.
Tout cela n’a rien à voir avec la démocratie.
Dans la vision viciée des potentats européens, si le candidat soutenu par la Commission européenne gagne les élections, alors c’est le triomphe de la démocratie, mais, au contraire, si un candidat non adoubé par Bruxelles gagne, c’est obligatoirement le résultat d’une ingérence russe, et le « respect » de la démocratie leur impose d’annuler ces élections.
Mais comment les Russes peuvent-ils donc manipuler les élections pour faire élire le candidat de leur choix ? Madame Kallas, vice-présidente de la Commission européenne, a découvert le pot rose : les Russes ont appris à manipuler les réseaux sociaux, a-t-elle déclaré.
Madame Kallas s’est même déclarée très inquiète. « La démocratie est basée sur la confiance, et si vous ne pouvez plus faire confiance aux élections, alors comment pouvez-vous faire confiance aux résultats ? ».
La Commission de Bruxelles déclare ainsi ne pas faire confiance aux résultats des élections quand le vote ne va pas dans leur sens et, démocratiquement, ils prennent la décision d’annuler purement et simplement le vote. Aux grands maux, les grands moyens !
Par exemple, en Roumanie, ce n’est pas le peuple roumain qui a placé en tête le candidat Georgescu. Non, ce n’est pas le peuple roumain, mais bien une ingérence russe via TikTok.
Madame Kallas explique que les méthodes actuelles permettant de déterminer si une élection est libre et équitable sont dépassées et ne prennent pas en compte les nouvelles technologies utilisées pour influencer les élections.
À en croire cette madame Kallas,TikTok influence les élections au profit de la Russie, mais par contre, les radios, les télés, les journaux, tous aux mains des mêmes propriétaires, n’influencent aucunement les élections lorsqu’ils appellent tous à élire les « bons » candidats estampillés Bruxelles.
Si on croit madame Kallas, bien sûr.
Mais la plus belle réussite des atlantistes lors de ce coup d'état « juridique » est d'avoir imposé le silence : aucune contestation de la part des partis se réclamant de la « démocratie », sans doute la peur d’être catalogué pro-russe certainement ?
N’est-elle pas belle, la démocratie dans le jardin de Joseph Borell ?
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