dimanche 26 janvier 2025

Élisabeth Borne veut enseigner le tutu panpan aux enfants

 

De mon temps, c’était plus simple. L’attirance mutuelle, les sentiments partagés, le plaisir d’être ensemble, c’était naturel. Ça nous venait tout seul. Pas besoin de cours magistraux ni de psychanalyste pour ça. On découvrait ensemble les doux émois de l’amour. Et on gérait en fonction des partenaires qu’on rencontrait. « Si tu veux, tant mieux, si tu veux pas tant pis, j’en ferai pas une maladie.» On rigolait mais on ne violait pas.

C’est pourquoi j’ai failli avaler mon dentier en entendant la Borne déclamer à l’Assemblée : « Le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle, en attente depuis 2001, va être enfin mis en œuvre dans tous les établissements scolaires, écoles, collèges et lycées.»

Précisant qu’on allait enseigner dès la maternelle les stéréotypes de genre et la sociologie des relations : hétéro, homo, bi, trans. Il ne manque que la zoophilie, mais ça viendra. A-t-elle manqué à ce point d’occasions de s’instruire dans sa jeunesse ? En est-elle restée frustrée ? Un autodidacte lui répond :

Mon premier amour à l’âge de quatre ans

Elle s’appelait Jacqueline. Elle habitait dans la même rue que moi. On allait à la maternelle, en se tenant par la main à l’aller comme au retour. En classe, puisque les garçons et les filles ne devaient pas être cote à cote, on se plaçait au bord du couloir central et on échangeait des petits signes, on s’envoyait des bisous.

À la récré, on formait déjà un petit couple à la Peynet. On ne se quittait pas. Jouer avec les filles ne l’amusait pas. Elle ne les trouvait pas intéressantes. Moi, courir après la baballe avec les garçons, c’était pas mon truc. J’ai dû apprendre à allonger des mandales et des coups de boule pour ne pas me faire traiter de poule mouillée.

Tous les jeudis après midi, on s’invitait mutuellement pour des parties de jeu de l’oie, de dames ou de dominos. Tout naturellement, il m’arrivait sans en avoir l’air, de passer une main sous sa robe et de tirer l’élastique de sa culotte. Ce jeu avait l’air de l’amuser, tantôt elle riait, tantôt elle gloussait.

Un jour de vacances de Pâques 1952, elle a soudain pris un air sérieux, comme si elle avait bien réfléchi à ce qu’elle allait dire, avant de soulever gracieusement les plis de sa robe vichy :

– Si tu me montres, je te montre !

Ainsi fut fait. On était bien contents tous les deux d’avoir satisfait notre curiosité. Mais un peu bêtes parce qu’il nous manquait le mode d’emploi.

J’ai retrouvé Jacqueline soixante ans après sur Internet. Elle avait plutôt bien vieilli. Une petite mamie pimpante, soignée de sa personne. Elle ne m’avait pas oublié. On a bien rigolé en évoquant le passé. Elle avait été actrice dans des téléfilms, mais maintenant son téléphone sonnait moins souvent. Comme moi avec mes éditeurs. Il faut laisser la place aux jeunes.

« Grâce à elle », si on peut dire, j’ai été viré d’un boulot intéressant, après m’être fritté avec une psy chef du personnel (on ne disait pas DRH alors). Cette grande asperge soutenait, bien avant les théories actuelles à la mode, qu’il n’y avait pas de vrais hommes ni de vraies femmes, et qu’on était tous 50% mec et 50% nana. Sans doute parlait-elle pour elle. Avec cette tendance des gauchistes à vouloir imposer, de gré ou de force, leurs vues au monde entier.

Un moyen pour recruter des profs ?

Un travail où on n’est plus très regardant sur les critères de sélection, pas trop mal payé et qui laisse beaucoup de temps libre pour faire autre chose, avec un emploi garanti à vie… Ça devrait attirer du monde ! Et pourtant les statistiques du Sinistère de l’inéducation anti-nationale sont formelles : On a du mal à recruter.

Il paraît même que dans certaines disciplines, maths et sciences, on compterait moins de candidats que de postes disponibles. Cela peut traduire une réaction de crainte et de dégoût pour les risques d’un métier où les profs se font quotidiennement insulter et molester, et parfois égorger. Mais pas que…

C’est aussi une question d’enseignement édulcoré, laxiste, saboté pour niveler par le bas. Ne pas laisser sur le carreau les pépites de la diversité. Ne mécontenter personne. Et ne pas être accusé de racisme. Une lâcheté parmi d’autres, qui a placé la France derrière l’Albanie au classement des pays au niveau scientifique le plus bas en 2024.

Une pensée très politiquement incorrecte m’est venue

Et si la sexualisation de l’enseignement, dès la petite école, n’était pas un moyen d’attirer des tarés, des pervers et des pédophiles à la Cohn Bendit, trop heureux de pervertir les enfants en leur tenant des propos salaces, assortis d’images suggestives, avant de passer au tripotage. Excusés d’avance, si ces salopards ont la carte du bon parti ou cotisent au bon syndicat.

Marx préconisait la destruction du capitalisme, ses adeptes y ont ajouté celle de la culture dite bourgeoise

Bourdieu a bon dos avec ses mécanismes de reproduction des hiérarchies économiques et sociales. Et donc de la culture dominante dans sa logique marxiste. Rabâchés comme un mantra par les profs gauchistes. Mais le guru des gauchards qui se la jouent intello n’a jamais insisté sur le corollaire de ses belles théories : La nullité et l’insignifiance des éducateurs et des pédagogues fabrique des générations d’abrutis avec un déterminisme comparable.

Aucun apprentissage ultérieur, concédé à des boîtes privées où opèrent des intervenants aux compétences douteuses, ne peut rattraper les carences dans le domaine de la connaissance. Aucun stage pour adultes ne peut allumer la curiosité intellectuelle et l’esprit critique qu’on n’a jamais fait éclore dans le cerveau des enfants. Exception faite des débiles de naissance, il y a moins de mauvais élèves que d’enseignants nuls. À condition de trier, dès le départ, le bon grain de l’ivraie.

Dans les sixties, le taux de réussite au bac avoisinait les 30% les bonnes années, en comptant la session de rattrapage. Personne ne me fera croire que les 95% d’aujourd’hui traduisent une hausse astronomique de l’intellect des potaches. Et le refus d’écrémer, cette grande réclamation de mai 1968 entrée dans les mœurs, s’applique jusqu’au doctorat.

Avant, en première année de fac, 90% des étudiants étaient recalés. Mais ensuite, les rescapés du naufrage, allaient tranquillement au moins jusqu’à la licence, et même au delà, sans trop de problèmes. Le couronnement du cursus était la thèse. Un véritable travail de recherche, à la fois sur le terrain et dans les Bibli U, au cours duquel il fallait innover. Apporter des idées fraîches. Et les défendre en argumentant.

Rien à voir avec les compilations actuelles de travaux antérieurs, toutes admises avec la mention « honorable » pour ne vexer personne. Quand il ne s’agit pas de plagiats, comme pour Cambadélis qui a déclaré que chaque année de militantisme trotskiste valait un examen. Ou Pustula Von der Leyen qui nie en bloc toutes les preuves qu’on lui présente : 44% pompés chez les autres et les reste nullissime… Le summum étant le doctorat honoris causa attribué à Cohen le Bandit titulaire d’un simple DEUG « pour l’ensemble de son œuvre » (sic)

Certains jours, je suis effaré par la baisse de niveau, et je préfère penser à autre chose pour ne pas déprimer

Chercheurs qui trouvent quelque chose : zéro. Concepts épistémologiques nouveaux : zéro. On ressasse inlassablement les élucubrations du pédagogisme, alpha et oméga des médiocres. Dépôts de brevets par des Français : Beaucoup, mais presque tous en Amérique.

J’avais raillé Macronescu qui avait promis d’installer des bunkers pour protéger les Marquisiens des cyclones, alors que leur archipel près de l’équateur est épargné du fait de la force de Coriolis. Et là, une jeune Popaa prof de sciences détachée chez les sauvages me demande gentiment : « Pourriez-vous me rappeler ce qu’est cette force de Caralis (sic) ?» Comme je suis un gentleman, je ne l’ai pas humiliée en lui disant que c’était au programme du BEPC de mon temps.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/elisabeth-borne-veut-enseigner-le-tutu-panpan-aux-enfants.html

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