samedi 1 février 2025

A quand le procès du Covid ?

 

« Les juges et l’assassin », livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, est une enquête sur les événements COVID et les implications du pouvoir dans la gestion de cette affaire. Bien entendu il y est relaté les épisodes de confusions des décisions sur les masques et les conduites à tenir, mais le plus scandaleux et qui devrait faire réagir, c’est l’affirmation, preuves à l’appui, que l’exécutif a violé la constitution en interférant fortement dans le domaine législatif. Il ne l’a pas fait par erreur mais sciemment. L’acte était pensé, médité, voulu. Ainsi il y est dévoilé qu’une note a été envoyée aux collaborateurs de l’Élysée, ainsi qu’au président de l’Assemblée nationale de l’époque. Cette note avait pour but de donner les consignes, entendez les éléments de langages réfléchis pour que personne ne soit inquiété judiciairement.

Au lieu de parler librement, M. Ferrand à donc récité un texte écrit par les juristes de Macron. La séparation des pouvoirs a été délibérément violée dans l’unique but de protéger le pouvoir, non de faire éclater la vérité, ou de souligner les erreurs et faiblesses commises. Car après tout, la faute n’est pas un crime en soi, sauf si conscients de sa réalisation, les auteurs font tout pour la dissimuler et s’exonérer de rendre des comptes. C’est bien là le problème manifeste de cette enquête. La réalité est que l’ensemble de la gestion a été un épisode totalement contraire à toutes les lois. L’obligation vaccinale : illégale, le confinement : illégal, les autorisations de sorties que l’on devait se signer soit même : illégal, la contamination différente selon que l’on prenait son café assis ou débout : sans fondement, l’annonce que les six millions de vaccinés allaient mourir dans l’année : sans fondement, la forme moins grave garantie par le vaccin : scientifiquement invérifiable, le masque imposé aux enfants dès six ans : torture totalement inutile, la négation des effets secondaires : irréaliste, les passes sanitaire vaccinal : illégal, les achats de vaccins sans discussion, sans appel d’offre : illégal, les trains et les hélicoptères pour gérer les malades alors qu’ils n’ont représenté que 2 à 5 % de l’activité hospitalière : mise en scène, les vaccins arrivant par fourgons réfrigérés, avant d’arriver finalement en fourgons ordinaires : mise en scène, les tests Covid : inadaptés, les interventions de pseudos spécialistes sur le sort à réserver aux non vaccinés : incitation à la haine, la décision de ne plus accueillir les non-vaccinés dans les hôpitaux : illégal… et la liste est encore longue, des ignominies perpétrées pendant cet épisode…

Il y a eu ingérence entre les pouvoirs et c’est un crime. Bien entendu notre droit n’use pas de ce terme, il ne faudrait pas être trop virulent non plus. Aux États Unis il en serait ainsi, d’ailleurs mentir sous serment est là-bas considéré comme tel, pas chez nous. Si bien que presque tous les politiciens, de tous bords ont menti devant des commissions officielles, sans jamais être poursuivis et condamnés pour ce simple fait. Macron a triché, Macron a sciemment violé la constitution, et pourtant aucun représentant de notre classe politique ne s’est encore emparé de cette affaire pour demander des comptes ou mieux, pour déclencher la procédure de destitution. Qui oserait prétendre que la forfaiture n’est pas suffisamment grave pour que le prince soit une nouvelle fois épargné ? Qui s’avancerait à hausser les épaules, indifférent aux faits reprochés, sans se faire le complice de ce brigandage, sans montrer le peu de cas qu’il fait de ces institutions défendues becs et ongles par les partisans du statu quo.

Il devient impossible d’ignorer ce que ces journalistes écrivent, parce qu’il est extravagant que les regards persistent à se détourner des agissements d’un homme qui ne rassemble, au mieux, que 21% de soutien. Lorsque madame Le Pen écrit : «  Je ne demande pas la démission du Président de la République, ce n’est pas conforme à nos institutions », peut elle en même temps nous confirmer que violer le principe de séparation des pouvoirs l’est ? Tout autant qu’un président qui s’immisce dans la campagne des législatives, au point d’arbitrer lui-même les désistements? Qu’est-ce qui pourrait moralement l’empêcher de demander à Macron de partir, si ce n’est que cette exigence ne s’appuie sur aucun texte, mais elle n’est pas non plus interdite. Dans ce cas pourquoi ne déclenche-t-elle pas une enquête en vue de procéder à sa destitution ? Ne pas le faire c’est, nous le répétons, se faire le complice de cette posture. Qu’importe que les LR ou les socialistes s’en offusquent et décident de ne pas le virer. Faut-il indéfiniment calquer sa politique sur les humeurs des autres, et abandonner au prétexte que cette procédure a peu de chance d’aboutir ? La dignité et la probité ne se mesurent pas toujours à l’efficacité de l’action engagée. Si les autres sont aussi corrompus que Macron est-ce une raison pour se réfugier dans leur sillage, se calfeutrer dans cette ornière nauséeuse ? Non, Il y a suffisamment de griefs contre cet homme pour cesser de le protéger et s’en remettre à l’apathie générale qui tremble à l’idée de chambouler le calendrier électoral, prétextant une fois de plus, que ce serait le chaos. Il n’y a pas de meilleure excuse pour ceux qui ne veulent rien faire, les peureux, les rampants. Ils ont beaux jeux ensuite de tomber en pâmoison devant des dirigeants étrangers qui eux, osent. Vénérer ce qu’on est incapable de faire, n’est-ce pas l’aveu d’une impuissance chronique, la confirmation que ces adorateurs sont inaptes à gouverner et rêvent de grandeur tout en craignant le jugement de ces mentors du mensonge, ces prédicateurs de la forfaiture.

Le RN ne peut rester sans agir face à de telles révélations. Le faire c’est perdre une nouvelle fois en crédibilité, c’est laisser le doute s’installer dans les esprits. Il n’y a rien de pire que cette ombre, elle rampe silencieuse et fait des dégâts souvent irréversibles. Jouer le chaud et le froid, comme le RN le fait depuis Barnier, ne suffira plus. Si les cadres de ce parti n’en sont pas convaincus, les résultats des élections partielles qui jusque là n’ont pas été à leur avantage devraient les alerter. On ne gagne pas en étant prévenant, attentiste, prudent à l’excès. « Les juges et l’assassin » doit être le point d’ancrage de cette bataille pour la destitution, et personne ne pourra les taxer de quoi que ce soit de partisan, puisque les auteurs sont des journalistes du Monde !

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/01/31/a-quand-le-proces-du-covid/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire