mardi 11 février 2025

« La France aux Français » : La fumisterie du droit du sol et l’imposture de l’assimilation

 

La grande supercherie républicaine n’a que trop duré. Chaque année, les débats sur le droit du sol et l’immigration occupent les plateaux de télévision, les tribunes parlementaires et les éditoriaux des médias de grand chemin. Et chaque année, la question est posée de manière volontairement biaisée : faut-il abolir le droit du sol ? Faut-il réduire ou stopper l’immigration ? Comme si ces mesures, à elles seules, allaient régler la fracture identitaire qui menace d’emporter la France et l’Europe. Mais le mal est plus profond, et il est déjà fait.

L’enjeu n’est pas l’immigration future, ni même le mode d’acquisition de la nationalité. Le problème, ce sont les millions d’individus extra-européens qui ont acquis la nationalité française ces dernières décennies, et les nationalités de nos voisins européens, souvent à la faveur de lois laxistes, du regroupement familial ou de la naturalisation massive. Ils ont les mêmes papiers que nous, mais ils ne sont pas nous.

Une carte d’identité ne fait ni le sang, ni le peuple, ni la civilisation

On voudrait nous faire croire qu’un Malien, un Pakistanais ou un Algérien devient français par la simple magie d’une carte d’identité délivrée par la République. Quelle farce ! La nationalité administrative n’efface ni les origines, ni les cultures, ni les antagonismes civilisationnels.

Le Rassemblement national lui-même, qui se veut pourtant plus ferme que les autres, tombe dans ce piège en prônant une assimilation universelle qui confinerait à l’absurde. Assimiler qui, et à quoi ? Pense-t-on sérieusement que le Mahorais, le Kanak, le Breton, le Marocain et le Syrien forment un peuple homogène partageant les mêmes codes, la même vision du monde, la même mémoire historique ? Soyons sérieux.

Ce n’est pas une question de papiers, mais une question de peuple. Or, la France est devenue un conglomérat de peuples antagonistes enfermés dans une fiction républicaine qui ne repose plus sur rien.

La colonisation de la France par le droit

Si le problème se limitait aux clandestins, il serait presque facile à résoudre : il suffirait de les expulser. Mais que fait-on de ceux qui ont des papiers français mais qui restent étrangers à notre  ? De ces millions de jeunes issus de l’immigration qui n’ont ni l’amour du pays, ni le respect de son histoire, ni l’adhésion à son identité profonde ?

Que fait-on de cette nouvelle génération qui se considère plus musulmane que bretonne, français, européenne, plus attachée à ses racines africaines ou orientales qu’à la nation qui leur a tout donné ? Ils sont nés ici, mais leur cœur, leur sang, leur âme sont ailleurs.

Les naïfs (et les idiots utiles) de droite comme de gauche continuent d’imaginer que tout le monde peut devenir français. Administrativement, c’est vrai. Mais identitairement, culturellement, religieusement, c’est un mensonge absolu.

L’utopie de la créolisation et la dissolution programmée de notre peuple

Les délires de Mélenchon et des obsédés de la créolisation n’ont rien d’un projet de société. C’est un programme de remplacement ethnique, qui vise à dissoudre nos identités dans un magma multiculturel sans racines ni repères.

On nous parle de diversité, de métissage inévitable, de fusion des cultures, mais que voit-on en réalité ? Des quartiers ethniques où les Blancs disparaissent. Des banlieues islamisées où l’on impose le halal et le voile. Une société fracturée où l’on doit s’excuser d’être français, chrétien, européen.

Les créolistes ne veulent pas une France ou une Europe enrichies par l’apport des autresIls veulent effacer un continent, où les peuples autochtones ne seraient plus qu’un vestige du passé.

Que faire ?

Il ne s’agit plus de limiter l’immigration future : le ver est déjà dans le fruit. La question est bien plus radicale :

  • Avons-nous le courage d’affirmer que nos régions, nos nations, sont, majoritairement blanches et chrétiennes ?
  • Allons-nous laisser les mondialistes nous imposer une identité de papier qui nie ce que nous sommes ?
  • Pouvons-nous encore espérer une reconquête culturelle, ou devons-nous admettre que la sécession est déjà en marche ?

Il est temps d’abandonner les illusions républicaines et de reconnaître la réalité du conflit ethno-civilisationnel qui déchire notre pays. Il est temps d’avoir le courage de dire qu’une carte d’identité ne fait pas l’Homme qui la possède.

Le temps de la simple contestation est révolu. L’histoire jugera ceux qui ont laissé faire

Julien Dir

Crédit photo : DR
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