« La liberté d’expression, ça n’est bien que pour la gauche »
D’Europe Écologie Les Verts (EELV) à la CGT en passant par le Planning familial, de nombreuses organisations ont répondu à l’appel du Collectif contre les idées d’extrême droite 87. Parmi elles, Les Affolé-e-s de la frange (LAF) proposent, entre autres, des « ateliers d’autodéfense féministes et populaires ». Une démarche qui semble bien paradoxale, quand on sait qu’en 2023, 13 % des mis en cause pour violences sexuelles étaient des étrangers, alors qu’ils ne représentaient que 7,8 % de la population en 2022, et qu’à Paris, 77 % des viols de rue étaient imputables à des étrangers !
Un message que les militantes de Némésis s’acharnent à faire passer. Invitées par des élus locaux de Reconquête pour présenter leur association, elles ont bénéficié d’une importante protection policière et d’une sécurité privée. Une précaution devenue indispensable lorsque l’ultra-gauche appelle, comme ici, à une mobilisation massive, affirme auprès de BV Yona Faedda, porte-parole du collectif.
Némésis « porte-parole de milliers de femmes qui n’osent pas réagir »
Loin de s’en étonner, les militantes sont plutôt habituées à ce genre de ralliement qu’elles traduisent par une entrave à la liberté d’expression qui, « pour ces gens, n’existe pas », déclare la jeune femme. L’indécence de ces mouvements qui revendiquent la protection des femmes s’était déjà manifestée lors de l’hommage organisé par Némésis en l’honneur de Philippine, tuée en septembre par un Algérien sous OQTF. De nombreux appels à la haine et à perturber le rassemblement avaient été relayés sur les réseaux sociaux.
Mais celles qui luttent pour la reconnaissance des violences faites aux femmes du fait d’une immigration incontrôlée n’y voient pas de raison de se décourager. Pour elles, la réaction virulente des associations féministes est la preuve qu’elles touchent juste. « On porte la voix des victimes ignorées, alors qu’elles ne le font pas », ajoute Yona Faedda. Pour la jeune femme, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour que leur combat soit reconnu et porté sur le plan politique, mais elle se réjouit de voir son collectif de plus en plus soutenu par certains partis de droite patriotique comme Reconquête, le RN et Identité et Libertés, qui étaient présents à la conférence.
« C’est une bonne chose pour la France que ces jeunes femmes dénoncent ce type de violences, que les autres taisent », affirme Antoine Ardant, engagé auprès de Marion Maréchal. Présent à la conférence, il espère que ce combat « permettra aux politiques de poser des actes concrets » pour protéger les femmes face à l’immigration de masse, en France et en Europe. En attendant, le jeune collectif a prévu de se rendre à la manifestation parisienne du 8 mars, organisée pour la Journée des droits des femmes où, là encore, elles porteront leur message qui commence à se faire entendre.
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