« Quel étonnant paradoxe ! Prêcher la paix, c’est s’exposer à la violence des autres ». Christophe Ferré. C’est tristement la réalité, et nous venons d’en avoir un exemple avec ce qui vient de se passer dans le bureau ovale et les réactions des chancelleries européennes, qui se sont crues presque toutes obligées de se porter au secours de Zelensky, oubliant une fois de plus la réalité des faits. Sans ambiguïté il a traité Vance de « pute » ou « salope », au choix, mais bien entendu la cohorte de va-t-en-guerre qui compose le cénacle de la bien-pensance européenne ne veut pas s’arrêter à ce détail. C’est une trivialité acceptée et cultivée dans les cercles mondains de la vieille Europe, et ils découvrent que ces manières ne sont pas appréciées ailleurs. Il n’y a guère que Meloni, Orban et Fico qui ont eu le courage de faire entendre un autre son de cloche. Mais en France, malheur à celui ou celle qui oserait avancer que la paix c’est mieux que la guerre !
Pensez donc, l’Europe défend un modèle de société démocratique qu’elle prétend universel et à ce titre, voudrait l’imposer au reste du monde. L’Europe ce n’est tout de même pas rien. C’est l’endroit où l’on annule des élections quand le résultat ne plaît pas au Politburo, où l’on va même jusqu’à arrêter le candidat qui est en passe de gagner. C’est l’espace où l’on ferme des chaînes de télévision parce que la liberté d’expression y est trop violemment utilisée. C’est aussi le coin ou une femme non élue achète pour des milliards des vaccins par SMS sans ne rien dire à personne, mieux, en refusant de les diffuser à la justice quand on le lui demande. Cette même personne décide d’entretenir une guerre perdue depuis le début et de donner des milliards à son président dont il finit par avouer qu’une grosse partie s’est évaporée. Il a tout de même pu, pendant ce temps, acheter des villas, une station de ski et autres fariboles sans importance. C’est toujours cette Europe qui laisse son continent se faire envahir par une population exogène, qui est la responsable quotidienne d’agression et de drames. Un continent qui n’a plus d’industrie, où les faillites sont partout en augmentation et où la liberté d’expression ne se conçoit que corsetée dans des lois qui interdisent à peu près tout, jusque dans la circulation dans certaines grandes villes. Une démocratie dans laquelle, la même Von-der-Leyen et Macron subventionnent une presse aux ordres pour être sûr de ce qu’elle va raconter.
Voilà le modèle de vertu démocratique qu’il faudrait défendre jusqu’au sacrifice ultime. On nage en plein délire, ce n’est plus du droit qu’on nous oppose mais une forme ésotérique de pensée ou le réel est occulté quand il dérange, ou pire, inversé pour répondre aux exigences des figures imposées. Une réflexion qui fait office de fantasmes et ne s’appuie que sur des impressions, une vision déformée sans doute par la consommation de substances interlopes. Ainsi on ne parle pas des violations des accords de Minsk qui ont engendré la mort de 14 000 civils en 7 ans, ni du fait que ces accords n’étaient là que pour permettre à l’Ukraine de s’armer en vue d’attaquer la Russie, dixit Hollande et Merkel. Non, ça, on ne doit pas le souligner, ce n’est pas correct. En réalité toute cette classe qui nous gouverne n’a, soit pas d’enfants, soit jamais endossé un uniforme ni tenu une arme, et ce sont ces gens qui s’exaltent à l’idée d’un affrontement avec la Russie. Le sang, la mort, le malheur et la détresse, voilà le moteur de leurs idéaux. Ils se voient en héros libérant un monde qui serait dangereux et hostile à leurs valeurs. Il l’est en effet, parce qu’il est l’exact contraire de ce qu’ils sont. Mais gare à ceux qui auront l’outrecuidance de s’opposer au discours officiel. Ils défendent leurs intérêts et les moindres excuses sont bonnes pour réclamer toujours plus d’armes, de morts. Ils se font une idée rêvée, un peu romantique de la guerre, dressés sur un champ de bataille encore fumant et résonnant du bruit de la dernière détonation. Mais la guerre ce n’est pas un tableau de Delacroix que l’on admire dans un musée, où la misère et la souffrance ne sont plus que des illustrations sentimentales, des allégories de grandeurs. Un petit séjour sur la ligne de front leur permettrait d’apprécier la situation et la réalité de ce qu’ils encensent.
La classe politique se doit d’être unanime, sinon le trublion est fustigé, et la normalisation ne peut souffrir une tête qui dépasse. Marine Le Pen, dont on ne soutient pas les positions pros macronistes qu’elle a récemment adoptées, a eu le malheur de ne pas dégouliner de bons sentiments à l’égard de Zelensky… Elle s’est faite incendier de toute part, car l’attitude convenable c’est d’affirmer qu’on est prêt à un conflit général avec la Russie et à encore plus de morts. Pathétique troupeau de moutons. Ils souhaitent la guerre pour effacer des mémoires leurs échecs successifs. Ils ont échoué sur l’économie, le chômage, l’inflation, la sécurité, l’immigration, la fiscalité, l’éducation, la santé, l’agriculture. Il n’y a pas un domaine où ils ont été bons, pas un. Alors dans un dernier Barnum ils veulent embraser l’Europe entière ! Un suicide collectif, un peu comme ces gourous qui sacrifient l’ensemble de leur communauté au moment de leur chute. Notre libération ne viendra pas de cette classe politique qui est curieusement unanime, alors que la population est elle beaucoup plus nuancée, comment est-ce possible ? Nos élus ne représenteraient plus les Français, et ils seraient étonnamment tous du même avis alors que la population est partagée, voire carrément pour un arrêt de cette guerre stupide. Les Français peuvent-ils se libérer ? Non, nous ne sommes pas la Roumanie et l’idée d’un peuple révolutionnaire n’est plus qu’une illusion. La solution est sans doute plus à attendre de l’extérieur. Soit par un axe Italie-Hongrie qui parviendra à faire chanceler la pensée bolchevique qui prévaut au sein des formations classiques, soit parce que l’Amérique de Trump en aura assez de devoir surveiller cette bande d’hurluberlus, menaçant sans arrêt la paix en Ukraine et déversant sa haine à tout bout de champ sur tout ce qui ne se plie pas à ses injonctions. Nous aimerions bien entendre des voix de paix : il y a bien Asselineau, Philippot, Dupont Aignan, Pierre De Gaulle et quelques autres, dont nous, au RPF, mais dans la représentation nationale, personne. Le vide, c’est dire que l’on ne peut pas s’appuyer sur cette classe qui ne pense pas par elle-même, mais semble aller chercher ses ordres dans des sphères secrètes. Il est temps de se tourner vers d’autres personnalités et de considérer la paix non comme une faiblesse mais comme une force, où l’intelligence est mise en avant.
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