J’ai envie de vous parler de quatre dossiers d’actualité sur lesquels il y a forcément un lien à faire. La condamnation d’Eric Zemmour, la garde à vue de 48 heures du grand-père du petit Emile, la fermeture de la boite du Jarl avec les procès qui vont lui tomber dessus, et le procès de Depardieu, quoi qu’on pense de l’acteur et surtout de l’homme. Ils incarnent tous les quatre, avec leurs particularités, des symboles d’une France que nos ennemis veulent faire disparaître par tous les moyens.
Regardons la condamnation inique d’Eric Zemmour, encore une ! On rappelle le contexte, c’est peu après la mort de Thomas à Crépol. Eric reprend les propos de l’ancien ministre Gérard Collomb, évoque deux peuples, deux France et parle de la jeunesse de Thomas et de celle de Chahid.
Première opération, la patrouille des mouchards se met en action, signalement de la Dilcrah, de Sos Racisme et de 2 députés LFI dont David Guiraud, connu pour sa haine de l’État hébreu et sa soumission aux islamistes. Le procès s’instruit, et bien sûr les parties civiles se multiplient pour passer à la caisse. Résultat, 9000 euros d’amende (avec le coup des jours amendes qui font que, même si vous faites appel, il faut casquer quand même, sinon c’est la taule), et on n’évoque pas les dommages et intérêts à casquer aux parties civiles. Je crains qu’Eric ne s’en sorte à plus de 20.000 euros. Dans le même temps, trois militants politiques, Jean-Michel Decugis, Pauline Guéna et Marc Leplongeon, déguisés en journaleux font un livre bidon, où ils nient le côté raciste de l’agression et réécrivent l’histoire, à la grande indignation de ceux qui étaient présents et qui ont vu Thomas mourir. Bien évidemment, ils sont critiqués avec virulence, et déposent plainte, expliquant que les règles de la liberté d’expression sont dépassées. Dans la France de Macron, on veut faire taire par tous les moyens ceux qui, comme Eric, disent la vérité, on préfère les faussaires qui mentent pour endormir les Français.
Le grand-père du petit Emile, c’est du grandiose. On apprend que la garde à vue des deux grands-parents et de deux de leurs enfants a été levée dans la nuit. Le procureur d’Aix, Jean-Luc Blanchon, qui a quand même parlé d’homicide volontaire et de recel de cadavre, a essayé nous expliquer tout cela dans une conférence de presse qu’il n’avait prévue qu’à midi, et qu’il a dû avancer à 10 h 30, tant pis pour sa grasse matinée. Rappelons juste que cela fait 48 heures que le grand-père est lynché par les médias et la gauche, et présenté forcément comme l’assassin. On est revenu à Bruay-en-Artois, en 1973, quand le petit juge Pascal et les maoïstes de Serge July nous expliquaient que le notaire était forcément coupable du meurtre d’une gamine de prolo, parce que bourgeois. Là, le grand-père est forcément coupable, parce que inquiétant. Pensez, il a fait 10 enfants ! Il a été chez scout, et était connu pour son autorité, parfois à coups de gifles et de coups de pieds au derrière. On a évoqué un scandale sexuel, alors qu’il n’était que témoin assisté. Il ose faire du cheval, ce qui montre un esprit dominateur. Le jour des obsèques de son petit-fils (plus d’un an après sa disparition), on l’a vu sourire. Le procureur explique que la piste familiale est la plus probable, même si les experts ne sont pas tous d’accord.
Autre dossier, le lynchage du Jarl se met en place. La boite 1988, dont il était le co-directeur, est fermée pour un mois, avec 50 personnes privées de travail, mais à mon avis – et j’espère me tromper, elle ne rouvrira jamais. Après la décision du lâche préfet d’Ille-et-Vilaine, Amaury de Saint-Quentin, tout s’enchaîne. La député Marie Mesmeur fait un signalement au procureur de la République, sur le contenu du livre. Et c’est clair que dans le livre, il raconte des anecdotes qui sont hors la loi, notamment quand il organise une opération punitive, à la demande de la municipalité, avec l’accord des gendarmes, impuissants, en 2003, dans une petite ville bretonne, contre 10 mineurs, impunis parce que mineurs, qui terrorisent la ville et pourrissent la vie de la municipalité et des habitants. Après cela, ils n’ont jamais recommencé, et le Jarl a été sollicité par plein d’autres maires, mais il a préféré arrêté là, craignant des ennuis judiciaires, malgré ces demandes d’élus. Dans la foulée, tous les collabos montent au créneau pour expliquer que ses méthodes de travail sont illégales, qu’il n’a pas le droit de fouiller les gens à l’entrée sans présence policière (alors qu’il manque de flics dans la nuit rennaise). Le Jarl incarne une France virile, qui ne baisse pas les yeux devant la racaille, et qui applique des méthodes musclées contre les voyous, insupportable pour les tenants du discours de l’excuse et de l’inversion accusatoire. Il est à craindre qu’il finisse au tribunal, dans la France de Macron.
Gérard Depardieu n’est certainement pas un saint, par ailleurs cela peut être un gros con sur les migrants l’islam, Poutine et l’Algérie. Mais cela ne doit pas nous empêcher de montrer ce qu’il y a derrière le lynchage du grand acteur, qu’il faudrait comparer avec l’étonnante bienveillance dont profite Gérard Miller, qui lui est de gauche, et le silence complice des féministes devant les agressions sexistes et les viols des racailles musulmanes et des prétendus MNA. En insistant sur Depardieu, en le déclarant coupable avant le procès, ce sont tous les mâles gaulois un peu virilistes qu’elles veulent castrer, c’est leur haine du phallus qui s’exprime. Et une Fanny Ardant (qu’est-ce qu’elle est belle !), qui défend son ami, qui témoignera pour lui, qui l’embrassera avec tendresse sur les deux joues, est lynchée sur les réseaux sociaux. Véronique Genest résumera la situation « Je pense que, malheureusement, on n’est pas en train de faire le procès de Gérard Depardieu, on est en train de faire le procès d’une époque. On est en train d’essayer de condamner Gérard Depardieu pour les choses pour lesquelles on l’a encensé et ça, c’est un petit peu dur à comprendre. Je pense que pour Depardieu aussi, c’est dur à comprendre ».
À travers ces quatre affaires, comment ne pas voir la volonté, de la part du régime et de ses complices gauchistes, de se débarrasser de symboles d’une France qui ne veut pas mourir, mais qu’ils veulent tuer ?
Lucette Jeanpierre
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