lundi 7 juillet 2025

Toulouse et le syndrome Hidalgo

 

Il arrive à peu près toujours la même chose à nos grandes villes régionales, une espèce de syndrome Hidalgo, un genre de modernisme de mauvais goût, façon art contemporain conceptuel, un art de la verrue, dont on se demande l’objectif, en dehors de défigurer le patrimoine, ce dont rêvent les tenants du macronisme compatible et qui les fait s’esbaudir devant des créations hasardeuses. Dans la fibre, ce Jean-Luc Moudenc, de la droite molle, maire de Toulouse, la ville Rose, avec sa place du Capitole, connue dans le monde entier, où trône pas loin, un Nougaro en bronze grandeur nature.

Des blocs de béton, pour plusieurs centaines de tonnes, peints d’un bleu hasardeux, hérissés de poutrelles verticales, avec entre elles, des câbles tendus et des rubans de papier dorés qui bruissent dans le vent… la classe. Le reste est à l’avenant de ces sculptures qui font gratter la tête, mais c’est paraît-il l’objectif. Autour de cette place du Capitole, des trous partout, façon Hidalgo encore, des palissades pourries et taguées, des machins en plastique rouges et blancs alignés, histoire de bien faire suer les automobilistes et les livreurs, à chaque coin de rue, des machines de chantiers posées là, entourées de rubans fluorescents sales, des excavations sans fin, en pleine saison touristique.

Et toujours comme à Paris, des rues cradingues, des zombies exotiques, par dizaines, des types aux tenues étranges, pas tout seul dans leur tête, qui parlent à eux mêmes, sont parasités par des gestes syncopés, inexplicables, des traîne savates alcoolisés dès le matin, odorants jusqu’à dix mètres, en groupes bruyants de trois à dix énergumènes et de nouveaux errants de couleurs, désoeuvrés. Signe de faillites sociales, de laisser aller, d’incapacité à gérer. La place du Capitole est toujours la place du Capitole, à condition de faire abstraction de beaucoup de choses. On connaît cette nouvelle idéologie, négationniste haineuse de tout ce qui a fait la France d’avant, avant qu’elle soit multiculturelle, quand elle était encore visiblement chrétienne et adepte de l’art et du beau.

La nouvelle politique des villes, c’est le moche, le design, c’est à dire l’art pauvre, minimaliste et sans âme, celui qui doit foutre le bourdon, détruire la magnificence, l’élégance française et la culture « blanche » riche et complexe. La politique du trou permanent, de la déviation à vie, de l’emmerdement maximum, jusqu’à la sidération. On y remplace les arbres en bois par des plaques de métal ajourées, les pavés séculaires par des plaques de béton, les candélabres par des tubes en aluminium. Le règne objectif du bloc de béton et de la poutrelle en H. Grâce à nos nouveaux amis que nous avons, il faut tout sécuriser, mettre des blocs partout, des herses à chaque coin de rue, de manière à pouvoir, à tout moment, les pousser au milieu des voies, afin de protéger les festivités des fous de dieu au volant de voitures volées. Jusqu’à ce que tout bonnement, on n’organise plus rien puisque nous serons incapables de sécuriser et que de toute façon, les gens auront tellement peur qu’ils ne viendront plus. Comme on interdit déjà une manifestation contre l’antisémitisme, dernièrement, car on est d’ores et déjà incapable d’assurer la sécurité des manifestants, du moins on ne veut pas mettre les moyens de juguler des fous sous emprise sectaire, alors on sacrifie les sages instruits.

Toulouse comme toutes les autres, sous prétexte d’une nouvelle conception d’un beau qui est en réalité un moche, implante partout où pointe cette France magnifique devenue insupportable, de quoi l’enlaidir et la casser, avec des arguments préfabriqués au premier rang desquels, si vous ne trouvez pas ça génial, c’est que vous devez être un extrémiste, vraisemblablement de droite. Il serait temps d’en revenir au patrimoine, à l’histoire et à l’art des maîtres classiques, en lieu et place des élucubrations étayées par des discours alambiqués, proposées par de pseudos artistes déjantés. Il suffit, autour de Toulouse, comme autour de toutes ces capitales régionales parties à veau l’eau et gangrenées par la délinquance, de rallier les villages pour trouver d’autres maires, adeptes de la rénovation à l’ancienne, de la résurrection du patrimoine et de la fête villageoise bon enfant. Et on s’étonne que ceux qui en ont les moyens fuient ces melting pots « culturels » devenus invivables et déconstruits.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/07/06/toulouse-et-le-syndrome-hidalgo/

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