Auteur de La France LICRAtisée, l'Alsacienne Anne Kling avait lu avec grand intérêt le maître-livre d'Alexandre Soljenitsyne, Deux siècles ensemble,
sur la coexistence souvent difficile et parfois tragique (pour les deux
communautés) entre juifs et Russes. Elle s'est donc attelée à un «
Who's Who » de la Révolution d'Octobre et de ses "filiales", et le
résultat est édifiant. Qu'il s'agisse des promoteurs, des financiers,
des idéologues, des acteurs, des exécutants des tyrannies communistes
qui, en 70 ans, firent plus de cent millions de morts - et ce n'est pas
fini puisque cette idéologie subsiste avec des variantes en Corée du
Nord, au Vietnam ou au Zimbabwe, - la part déterminante prise par le
peuple élu est proprement stupéfiante. Certes, on connaissait depuis
longtemps le rôle moteur des banquiers Schiff, Lehman ou Warburg, de Lev
Trotski, de Kaganovitch (organisateur de la famine en Ukraine - 6 à 7
millions de morts), de Beria, etc., mais l'accumulation est accablante.
Anne Kling a classé ces révolutionnaires par catégories - « ceux qui ont ouvert la voie », « les moteurs de la révolution », « les espions », « les militaires », « les intellectuels », etc. Cela nous vaut de terribles portraits de Iakov Salomon dit Sverdlov, l'assassin de la famille impériale, de Grigori Moissevitch Mairanovski, « le Mengele bolchevique » qui continua jusqu'en 1945 ses expérimentations sur les prisonniers du Goulag, d'Alexander Orlov, l'épurateur des anarchistes espagnols, de Manfred Stern, « l'inspirateur ès-exterminations » de Mao, du "barde" Ilya Ehrenbourg, etc.
Dans son énumération, l'auteur n'oublie pas les femelles de l'espèce, souvent plus cruelles encore que les mâles, telle Ana Pauker, la "normalisatrice'" de la Roumanie, ni les voisins comme le frénétique Bela Kun, l'organisateur de la terreur rouge en Hongrie.
Le communisme s'est effondré â la fin du XXe siècle, les éradicateurs se transformant souvent alors en prédateurs - les fameux oligarques - milliardaires. Toutefois, recyclé et relancé par les mêmes, il pourrait resurgir à la faveur du krach mondial qui risque d'ébranler toutes les économies et de susciter de très graves mouvements sociaux. C'est pourquoi Révolutionnaires juifs garde toute son actualité.
J. L. Écrits de Paris février 2009
Anne Kling a classé ces révolutionnaires par catégories - « ceux qui ont ouvert la voie », « les moteurs de la révolution », « les espions », « les militaires », « les intellectuels », etc. Cela nous vaut de terribles portraits de Iakov Salomon dit Sverdlov, l'assassin de la famille impériale, de Grigori Moissevitch Mairanovski, « le Mengele bolchevique » qui continua jusqu'en 1945 ses expérimentations sur les prisonniers du Goulag, d'Alexander Orlov, l'épurateur des anarchistes espagnols, de Manfred Stern, « l'inspirateur ès-exterminations » de Mao, du "barde" Ilya Ehrenbourg, etc.
Dans son énumération, l'auteur n'oublie pas les femelles de l'espèce, souvent plus cruelles encore que les mâles, telle Ana Pauker, la "normalisatrice'" de la Roumanie, ni les voisins comme le frénétique Bela Kun, l'organisateur de la terreur rouge en Hongrie.
Le communisme s'est effondré â la fin du XXe siècle, les éradicateurs se transformant souvent alors en prédateurs - les fameux oligarques - milliardaires. Toutefois, recyclé et relancé par les mêmes, il pourrait resurgir à la faveur du krach mondial qui risque d'ébranler toutes les économies et de susciter de très graves mouvements sociaux. C'est pourquoi Révolutionnaires juifs garde toute son actualité.
J. L. Écrits de Paris février 2009
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