Le
gouvernement actuel de Jean-Marc Ayrault veut actuellement faire
accéder les couples homosexuels au mariage civil et à l'adoption,
laissant la porte ouverte aux pires manipulations embryonnaires. Une
telle loi mettrait en péril l'équilibre des Français de demain. Jamais,
dans toute l'histoire de l'humanité, on ne s'était aventuré vers des
utopies aussi délirantes. Purs objets de convoitise égoïste, les enfants
deviendraient alors les malheureuses victimes des caprices humains.
Mais la nature ne pourra que rappeler le fruit du plan divin : qu'on le
veuille ou non, pour que naisse un enfant, il faut un homme et une
femme. Jamais aucune loi ne changera cette irrémédiable réalité.
Devant la tragédie qui se trame, nous devons employer tous les moyens
pour interrompre un projet dont les auteurs paraissent aussi cyniques
qu'inconscients. Dès l'été, nous avions invité les Français à défiler
nombreux autour de nous dans les rues de Paris le 18 novembre. Ce
premier rendez-vous fut un succès auquel les opposants n'ont cru pouvoir
répondre que par une mascarade médiatique de quelques activistes
provocatrices, dénudées et rémunérées.
À
la suite de notre appel estival, l'émotion des Français a suscité
d'autres initiatives les 17 novembre et 8 décembre. L'unité nécessaire
pour fédérer le plus grand nombre n'a pas été trouvée à ces dates.
Aussi, ne désirant pas devenir devant l'histoire les auteurs de
divisions stériles qui serviraient la triste cause d'une poignée
d'homosexualistes et considérant la gravité des faits devant lesquels
nous sommes confrontés, nous prenons l'initiative d'appeler à une large
mobilisation en demandant aux Français de rejoindre les rangs
de l'Institut Civitas dans les rues de Paris le 13 janvier, à l'occasion
de la grande marche organisée contre ce projet de l'équipe Ayrault.
Nous défilerons sans masquer notre identité ni honte pour notre foi
chrétienne, forts de nos convictions, récusant tout esprit de haine pour
notre prochain, mais réprouvant fermement les divagations d'un
microcosme parisien. Pour notre part, nous ne quémandons aucune
amélioration du PaCS. Nous ne perdrons pas non plus notre temps en
tactique dilatoire qui consisterait à réclamer des états généraux ou un
référendum. Nous irons droit au but en demandant au président de la
République de retrouver le bon sens et de retirer le texte
gouvernemental auquel lui-même ne semble pas croire.
Ne nous méprenons pas. Le 13 janvier prochain, les journalistes acquis à
la cause du projet de loi tenteront de faire diversion par quelque
épiphénomène médiatique dont ils ont le secret, dans l'unique but de
victimiser les promoteurs du mariage homosexuel. Nous leur répondrons
par une mobilisation de masse qui fera inévitablement reculer le
gouvernement.
Alain Escada,
président de Civitas http://www.civitas-institut.com/
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