Vous savez le savez
bien, vous toutes lectrices et vous tous, lecteurs, que tout mensonge est
fondamentalement incorrect. Vous savez donc aussi – et vous devriez le faire
savoir à tous les échos, que nulle politique, nulle doctrine, ne peut prétendre
à être définitivement le plus exacte, la plus exhaustive, et surtout pas à
titre définitif ; car les sociétés des auto-proclamés
« humains » évoluent en permanence, dans tous les domaines.
Prétendre
à tout instant qu’une idée, qu’une doctrine, puisse être « politiquement
correcte », c’est tout simplement un énorme et inqualifiable mensonge,
dans le meilleur des cas une abracadabrante utopie !!! Et surtout, et ce
dans tous les cas, une prétention moralement incorrecte : c’est
évident, même si les f-auteurs de ce pernicieux slogan font semblant de
l’ignorer…
Un
des précurseurs du mensonge politique systématique, qui certainement avait lu
et assimilé Machiavel, fut Goebbels, de sinistre mémoire. Mais sur le plan
technique de la propagande, il en fut un remarquable utilisateur, notion qu’il
a résumée en un percutant aphorisme : « Plus un mensonge est gros, plus il a
de chances d’être cru !!! » Il est évident que, depuis,
l’application pratique de cette formula a fait de très nombreux émules…
Il
me paraît impossible de vous en dresser, ici et maintenant, un liste, car de
nos jours, politiquement très actuels, au moment où l’on tente de nous faire
voir la vie en rose, regorgent de ce genre d’aberrations, pour la plupart
très politiques mais encore plus certainement incorrect du point de vue moral.
Je vais donc tenter d’en sélectionner pour vous les plus lourds, les plus
ignobles, les plus révoltants (j’allais écrire les plus
répugnants !).
Le
plus grave de tous, c’est certainement celui qui prétend que l’on pourra dire à
un enfant, sans le perturber pour toute sa vie : « Tu vois, eh bien, ton
père, c’est ta mère !! » ou alors « Ta mère, c’est ton
père !! » Et cette maladie de l’être, sans même aller jusqu’à
se demander comment dans ce cas appeler un oncle ou une tante, ne pourra
qu’embrouiller toute la vie de l’enfant, qui se demandera comment imaginer un
pénis ou un vagin… à moins que le but de ces psychologies malsaines soit,
subrepticement, d’en faire des homos à leur tour…
Mais
cette mascarade repose sur une aberration plus profonde et plus grave ;
celle d’oublier que le droit aux
droits n’est pas automatique, n’est pas une donnée fondamentale de la
vie en société, mais est fondé sur une déviation de la notion de liberté :
car la liberté n’est pas la licence ! Sinon, il n’y aurait plus
aucune vie sociétale possible !!! Qu’une personne revendique le droit
d’avoir des relations intimes avec une personne du même sexe, cela les regarde
(quoique, dans certaines religions, cela puisse coûter la mort !!!). Et
invoquer à tout va une liberté de conscience (même pour des
inconscients…), c’est ouvrir les vannes au flot des déviants en tous
genre : pourquoi pas sous ce prétexte, donner la liberté à tout contagieux
de refuser la quarantaine, et d’inventer un drapeau pour manifester dans les
rues ??? Un passant avec qui j’ai échangé quelques mots le mois dernier,
m’a dit, l’air sérieux : « Je partage 98% de mes chromosomes
avec ma guenon ouistiti, et je l’aime ; on ne devrait pas me refuser le
droit de l’épouser !!! »
Un
tout autre genre de « slogantation » consiste, sous le couvert d’un
pacifisme bêlant (la liberté de déformer la réalité), en cette idiotie
pratiquement serinée par les présumés journalistes dès qu’il est question d’un
équipement militaire : aveuglement, stupidement voire presque
criminellement, à insister sur le prix d’une fusée anti-missile, sans le
comparer au prix des dégâts que pourrait causer ce missile s’il parvenait à
toucher son but au lieu d’être détruit avant son impact !!!
Je
ne reviendrai pas non plus sur le mensonge par mélange linguistique, qui a
consisté depuis des années, à confondre volontairement les notions de race avec
celles de religion, de nationalité et de culture !!! Mais je tiens à
appeler votre attention sur un autre moyen de vous faire gober des
calembredaines : c’est celui qu’emploient les prestidigitateurs mais aussi
les politiciens de tout bord, pour distraire votre attention des mots qu’ils
prononcent en faisant de grands gestes avec leurs bras, comme si leurs paroles avaient
besoin d’une explication gestuelle – ou qu’ils pensent, au fond de ce qui leur
sert de conscience, que leur public est trop bête pour comprendre les mots…
Moi,
lorsque je crie, je n’ai nul besoin de gesticuler : et je ne suis que,
sans vous mentir et sans vous emberlificoter, Le Crieur du Cœur.http://www.francepresseinfos.com/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire