L’immigration
est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits,
elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la
baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est
aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.
Les
grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de
minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien
spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et
l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie,
pétromonarchies du Golfe persique. Le
petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est
encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement
d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.
Mais
les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu.
L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises.
Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour
priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de
l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont
reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog,
qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la
visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel
Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les
agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en
banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La
ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la « French
american foundation ».
Dans
son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est
assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft
power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en
Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution
de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !
Jean-Yves Le Gallou http://www.francepresseinfos.com/
Ancien député européen, essayiste
Président de Polemia
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