LONDRES (NOVOpress) - L’acteur Rupert Everett (ci-dessus) a déploré, dans un entretien publié il y a quelques jours par le magasine Time Out et repris notamment par le Daily Telegraph, que « Londres avait complètement changé »,
à cause de l’afflux d’oligarques et de nababs du monde entier. Tous les
prix y sont devenus tellement exorbitants que les Anglais de souche
n’auront plus les moyens d’y vivre. « Nous sommes sur le point de
devenir comme les Indiens sous l’Empire britannique, a-t-il averti, une
station-service pour une nouvelle classe, les super-riches ».
La plainte est sans doute exacte si l’on parle du centre de Londres.
Dans les quartiers périphériques, c’est l’immigration massive des
Pakistanais et des Noirs qui fait désormais des Blancs britanniques,
pour la première fois de l’histoire, une minorité ethnique dans la capitale de leur pays.
Si les Anglais de souche y ressemblent de plus en plus à des Indiens,
ce n’est pas aux natifs de l’Inde britannique – qui n’avaient à subir
sur leur terre que l’autorité de quelques milliers de fonctionnaires et
de militaires britanniques –, mais bien aux Indiens d’Amérique. Non pas
simplement colonisés mais génocidés.
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