Comprendre la visée politique des philosophies du genre, par Alexis Aguettant*
Aujourd’hui, les philosophies du genre gagnent du
terrain. Les philosophies dominantes en la matière peuvent être définies
comme des idéologies en ce qu’elles posent que l’être humain doit
systématiquement revendiquer le droit de construire librement son
identité, cela en raison, semble-t-il, du fondement même de la
démocratie moderne : l’individu roi et souverain.
Cette thèse se développe dans la recherche
moderne de l’égalité et de la parité par la lutte contre toute forme
d’exclusion et de discrimination, de la liberté des orientations
sexuelles choisies et de la libération d’une hétérosexualité fabriquée
par les hommes pour mieux exercer leur domination masculine. Tous ces
concepts font partie des discours actuels sur le genre, mêlant
considérations scientifiques, raisonnements philosophiques et politiques
(1).
Les 4 critères de la méthodologie des études de genre
La méthodologie (2) des études de genre s’appuie sur quatre critères très orientés philosophiquement : « faire éclater les visions essentialistes », « prôner une approche relationnelle des sexes », « appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », « ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoirs ». Ce dernier critère explique que les études de genre soient en relation avec les études sur le racisme, le colonialisme, l’antisémitisme, le sexisme, les discriminations au travail, etc.
1. Faire éclater les visions essentialistes
La première démarche des études sur le genre est donc de « faire éclater les visions essentialistes » de la différence des sexes. Une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques. Or effectivement, la psychologie, la sociologie semblent montrer qu’il n’y a pas de déterminisme à partir du biologique. Les caractéristiques homme-femme ne seraient donc pas immuables puisqu’elles peuvent changer selon les individus, les sociétés. Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, jusqu’à un certain point ce questionnement est légitime. Cependant il apparaît que nier les caractéristiques biologiques propres à chaque sexe pour asseoir une approche exclusivement culturelle de nos identités est un écueil à éviter. Écueil auquel n’échappent pas les pro-gender. [...]
La suite sur NdF
http://www.actionfrancaise.net
Les 4 critères de la méthodologie des études de genre
La méthodologie (2) des études de genre s’appuie sur quatre critères très orientés philosophiquement : « faire éclater les visions essentialistes », « prôner une approche relationnelle des sexes », « appréhender les relations sociales entre les sexes comme un rapport de pouvoir », « ne pas analyser les rapports de genre indépendamment des autres rapports de pouvoirs ». Ce dernier critère explique que les études de genre soient en relation avec les études sur le racisme, le colonialisme, l’antisémitisme, le sexisme, les discriminations au travail, etc.
1. Faire éclater les visions essentialistes
La première démarche des études sur le genre est donc de « faire éclater les visions essentialistes » de la différence des sexes. Une vision essentialiste consiste à attribuer aux femmes et aux hommes des caractéristiques immuables en fonction de leurs caractéristiques biologiques. Or effectivement, la psychologie, la sociologie semblent montrer qu’il n’y a pas de déterminisme à partir du biologique. Les caractéristiques homme-femme ne seraient donc pas immuables puisqu’elles peuvent changer selon les individus, les sociétés. Les sciences humaines et sociales questionnent les identités masculine et féminine, jusqu’à un certain point ce questionnement est légitime. Cependant il apparaît que nier les caractéristiques biologiques propres à chaque sexe pour asseoir une approche exclusivement culturelle de nos identités est un écueil à éviter. Écueil auquel n’échappent pas les pro-gender. [...]
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