La
séduction est quelque chose de trouble dans le rapport de domination
qui s'opère entre le séducteur et la personne qui doit être séduite. Le
séducteur voulant dominer sa « victime » ne fait-il en fin de compte que
la « carpette » pour plaire ? En tout cas, la séduction utilise tous
les subterfuges. Il y a dans le fait de séduire une lutte des
consciences qui prend une forme moins brutale.
On croit plaire sur sa valeur, mais on ne séduit que si l'autre a déjà une réceptivité, c'est-à-dire qu'il se trouve sur le même plan intellectuel, culturel et même social.
On séduit souvent pour mettre une femme dans son lit ou tout simplement par narcissisme pour le sentiment jouissif et nécessaire pour certains de se rassurer.
Comme Casanova estimait sa valeur en nombre de femmes pudiquement dites « séduites », certains (hommes ou femmes) ne se sentent exister que par la séduction qu'ils pensent dégager. À part dans quelques cercles restreints, la séduction le plus souvent n'a rien d'intellectuel. Elle s'exerce par des vêtements, la façon de mettre son corps en valeur, le comportement, les signes d'appartenance sociale qui font que des individus de la même classe s'attirent. L'entre-soi est un moteur puissant de la séduction. Celle par encanaillement est rare et de courte durée.
Dans « La dentelière » de Pascal Laine, la relation amoureuse finit mal. Si la différence peut parfois attirer dans un premier temps, la ressemblance fait durer.
La séduction n'a pas les mêmes armes pour les hommes et les femmes. Les femmes cherchent la sécurité. Les hommes vont mettre en avant leur statut social et leur puissance financière. La femme séduit par ses atouts physiques. Ce schéma, certes très peu féministe, est encore le plus classique de nos jours.
Ce qu'on appelle le dialogue amoureux de la séduction est souvent très pauvre et fondé sur quelques artifices les plus stéréotypés dans le but que la personne à séduire reste dans le jeu et ne soit pas déconcertée. Il ne s'agit donc pas « d'étaler » sa science mais de rester dans des sentiers bien battus. Chacun a ses petits procédés de séduction qui ont fait leur preuve.
La séduction a bien sûr une connotation sexuelle. Les hommes comme les femmes émettent des phéromones qui attirent le sexe opposé si l'on reste dans un schéma traditionnel et hétérosexuel. Ceci démontre la part « d'animalité » qu'il y a dans la séduction. Certains possèdent ce qu'on nomme le magnétisme animal, c'est-à-dire des attributs physiques spécifiques.
Patrice GROS-SUAUDEAU
On croit plaire sur sa valeur, mais on ne séduit que si l'autre a déjà une réceptivité, c'est-à-dire qu'il se trouve sur le même plan intellectuel, culturel et même social.
On séduit souvent pour mettre une femme dans son lit ou tout simplement par narcissisme pour le sentiment jouissif et nécessaire pour certains de se rassurer.
Comme Casanova estimait sa valeur en nombre de femmes pudiquement dites « séduites », certains (hommes ou femmes) ne se sentent exister que par la séduction qu'ils pensent dégager. À part dans quelques cercles restreints, la séduction le plus souvent n'a rien d'intellectuel. Elle s'exerce par des vêtements, la façon de mettre son corps en valeur, le comportement, les signes d'appartenance sociale qui font que des individus de la même classe s'attirent. L'entre-soi est un moteur puissant de la séduction. Celle par encanaillement est rare et de courte durée.
Dans « La dentelière » de Pascal Laine, la relation amoureuse finit mal. Si la différence peut parfois attirer dans un premier temps, la ressemblance fait durer.
La séduction n'a pas les mêmes armes pour les hommes et les femmes. Les femmes cherchent la sécurité. Les hommes vont mettre en avant leur statut social et leur puissance financière. La femme séduit par ses atouts physiques. Ce schéma, certes très peu féministe, est encore le plus classique de nos jours.
Ce qu'on appelle le dialogue amoureux de la séduction est souvent très pauvre et fondé sur quelques artifices les plus stéréotypés dans le but que la personne à séduire reste dans le jeu et ne soit pas déconcertée. Il ne s'agit donc pas « d'étaler » sa science mais de rester dans des sentiers bien battus. Chacun a ses petits procédés de séduction qui ont fait leur preuve.
La séduction a bien sûr une connotation sexuelle. Les hommes comme les femmes émettent des phéromones qui attirent le sexe opposé si l'on reste dans un schéma traditionnel et hétérosexuel. Ceci démontre la part « d'animalité » qu'il y a dans la séduction. Certains possèdent ce qu'on nomme le magnétisme animal, c'est-à-dire des attributs physiques spécifiques.
Patrice GROS-SUAUDEAU
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