Une enquête coup de poing sur les dessous des plans de sauvetage des banques européennes.
50 milliards d’euros en Grèce, 70
milliards en Irlande, 40 milliards en Espagne : au sein de la zone euro,
les États se sont vus contraint les uns après les autres – moyennant
des sommes astronomiques – de venir en aide aux banques pour compenser
les pertes subies suite à des prêts pourris.
Une part importante des sommes
débloquées finit dans les caisses des créanciers de ces banques sauvées.
Quant aux financiers qui ont fait de mauvais investissements, ils se
retrouvent protégés contre toute perte aux frais de la collectivité. Et
ce contrairement aux règles de l’économie de marché. Pourquoi ? Mais qui
sont les bénéficiaires de telles opérations, qui encaisse l’argent ?
C’est en posant cette question très
simple qu’Harald Schumann, essayiste en économie et brillant
journaliste, sillonne l’Europe. Et obtient des réponses pour le moins
sidérantes. Car ceux qui ont été “sauvés” ne se trouvent pas – comme on
tend à vouloir nous le faire croire – dans les pays en détresse, mais
surtout en Allemagne et en France.
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