PARIS (NOVOpress Breizh) – Dans les sondages,
Nicolas Sarkozy surclasse ses rivaux potentiels de 2017 auprès des
électeurs UMP. C’est ainsi que l’ex-chef de l’Etat recueille 56% de
leurs suffrages dans l’enquête Ifop pour le site Atlantico et 54% dans l’enquête BVA-I>Télé, contre 17% et 16% à François Fillon (Le Figaro,
07/03/13). Le candidat préféré des sympathisants UMP pour la
présidentielle de 2017 gagne même 7 points dans le sondage Ifop réalisé
pour Valeurs Actuelles du 2 au 5 avril 2013, en rassemblant 63% de préférences, tandis que François Fillon doit se contenter d’un petit 11%.
Selon le principe qui veut qu’on ne change pas une équipe qui gagne,
les électeurs de droite en feront leur champion à la présidentielle de
2017. Et ils ont raison car le bilan de leur chouchou est
impressionnant : entre son arrivée au pouvoir en mai 2007 et son départ
cinq ans plus tard, le nombre d’inscrits à Pôle emploi dans les
catégories A, B et C a augmenté de 1.096.400 en métropole. Si l’on
ajoute les chômeurs des catégories D et E, la progression atteint
1.485.000 (Le Figaro, 16/05/13).
L’élève Hollande est bien parti pour copier le maître Sarkozy en la
matière. Pendant les onze premiers mois de sa présidence (mai 2012/mars
2013), le nombre des chômeurs a explosé, progressant de 297.000
(catégorie A) et de 381.400 (catégories A, B etC). En cinq ans,
rattraper les scores réalisés par M. Sarkozy semble donc possible pour
l’ancien président du conseil général de Corrèze.
Jeudi 16 mai : conférence de presse du président de la République. François Hollande rappelle son objectif concernant l’ « inversion de la courbe du chômage ». Pour y arriver, le chef de l’Etat s’est voulu réaliste : « La bataille ne sera gagnée dans la durée que si la croissance revient. » (Les Echos, 17-18/05/13).
Mais il existe encore plus réaliste. C’est le cas de Bruno Le Roux,
président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, qui, interrogé
sur la possibilité d’inverser la courbe du chômage à la fin de l’année,
répond : « Oui, à condition de faire monter en puissance les emplois d’avenir et les contrats de génération. » (Le Monde, 24/05/13). Une phrase en or qui résume la situation.
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