Le « cybermilitant « australien Julian Assange a accédé à une notoriété internationale en publiant sur son site WikiLeaks, il y a trois ans, plus de 400 000 documents confidentiels relatifs notamment aux modes opératoires de l’armée américaine sur les théâtres irakien et afghan , aux circuits financiers de la corruption…
Il est depuis cette date l’objet de persécutions
judiciaires intenses, de manœuvres de déstabilisations, d’actions
visant à le discréditer et à le réduire au silence.
Victime à l’évidence d’un coup monté (une fausse accusation de viol en Suède), après avoir déclenché l’ire de Washington en rendant accessible des dizaines de milliers documents de l’US Army opérant en Afghanistan, M. Assange est sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Incarcéré en Angleterre,
élargi sous le régime de la liberté conditionnelle après le paiement
d’une forte caution, cet homme de 42 ans a trouvé refuge depuis le 19 juin 2012 dans l’ambassade d’Équateur à Londres, sans pouvoir la quitter. Ce pays lui a accordé l’asile politique.
Fidèle a sa défense résolue des libertés individuelles, d’opinions et d’expressions , Bruno Gollnisch a rappelé mercredi dans l’hémicycle du parlement européen la nécessité de se mobiliser pour elles et dénoncé l’acharnement impitoyable qui s’est abattu sur Julian Assange. Avec la complicité servile et hypocrite d’une Europe bruxelloise soumise à l’Empire Etats-uniens.
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