De l’excellent (comme toujours) Dominique Daguet, sur France Catholique
J’avoue être presque constamment irrité du spectacle
« offert » par l’UMP… Pourquoi ces désaccords sur des points essentiels
entre les principaux dirigeants et les aspirations des militants
encartés (je pense ici à François Fillon, tiède alors qu’il lui faudrait
être déterminé et combattif ?
À Luc Chatel, qui me semble plus un sous-marin
venue de la gauche qu’un homme soucieux de respecter le mandat de ses
électeurs uèmepéistes : quel besoin fut le sien d’introduire le
« gendeure » dans l’enseignement public ? Avait-il fait une promesse
imprudente aux gens de sa loge ? Était-il lié à quelque puissance
occulte ? On peut se poser des questions embarrassantes suite à une
telle manœuvre impudente, qui ne pouvait en aucun cas plaire aux
adhérents du parti dont il se veut l’un des chefs).
J’ai entendu hier soir François Fillon, devant les juges-journalistes de France 2, être plutôt dans l’embarras pour justifier ses déclarations mi-claires, mi-obscures au sujet de l’impossibilité d’abroger la loi Taubira : c’était prendre les auditeurs-électeurs de droite pour des sots… L’argument qu’il ne pouvait être question de « démarier les déjà mariés » n’est qu’une pétition de principe : le candidat à l’élection présidentielle de 2017 se sert d’une évidence partielle pour supprimer la possibilité du tout. Le citoyen n’attend pas une échappatoire de cet acabit, formulée juste pour que le prétendant n’ait pas à faire preuve du courage exigé par les futurs électeurs : je gage pourtant qu’ils auraient été sensibles à une fidélité plus affirmée au camp seul à même de le porter éventuellement au pouvoir.
Bien entendu, il n’a jamais été question de demander le démariage des pauvres innocents qui auront déjà dû vérifier le peu de consistance du « mariage » obtenu aux forceps, le peu de crédibilité des promesses hollandiennes, eux qui vivront peut-être longtemps sur une illusion tragique : la seule réclamation des citoyens qui ont manifesté vise à empêcher que l’on continue à « marier » de nouvelles paires de semblables, cérémonie factice qui n’accumulerait encore que de fausse unions … [...]
La suite sur France Catholique
http://www.actionfrancaise.net
J’ai entendu hier soir François Fillon, devant les juges-journalistes de France 2, être plutôt dans l’embarras pour justifier ses déclarations mi-claires, mi-obscures au sujet de l’impossibilité d’abroger la loi Taubira : c’était prendre les auditeurs-électeurs de droite pour des sots… L’argument qu’il ne pouvait être question de « démarier les déjà mariés » n’est qu’une pétition de principe : le candidat à l’élection présidentielle de 2017 se sert d’une évidence partielle pour supprimer la possibilité du tout. Le citoyen n’attend pas une échappatoire de cet acabit, formulée juste pour que le prétendant n’ait pas à faire preuve du courage exigé par les futurs électeurs : je gage pourtant qu’ils auraient été sensibles à une fidélité plus affirmée au camp seul à même de le porter éventuellement au pouvoir.
Bien entendu, il n’a jamais été question de demander le démariage des pauvres innocents qui auront déjà dû vérifier le peu de consistance du « mariage » obtenu aux forceps, le peu de crédibilité des promesses hollandiennes, eux qui vivront peut-être longtemps sur une illusion tragique : la seule réclamation des citoyens qui ont manifesté vise à empêcher que l’on continue à « marier » de nouvelles paires de semblables, cérémonie factice qui n’accumulerait encore que de fausse unions … [...]
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