Le
Conseil des Droits de l’Homme, organisme interne de l’ONU, vient d’être
saisi au sujet de la répression policière injuste et injustifiée
exercée par le « pouvoir » socialiste, à l’occasion des manifestations
contre la loi Taubira. Sale temps pour la Hollandie !
Intervention
complète de M. Grégor Puppinck, directeur du Centre Européen pour les
Droits de l’Homme et la Justice, au Conseil des Droits de l’Homme à
Genève lors de la 23ème session régulière, le 6 juin 2013. À visionner absolument !
TEXTE INTÉGRAL
Merci Monsieur le Président,
Dans
le cadre de l’Examen Périodique Universel, l’ECLJ souhaite attirer
l’attention du Conseil des droits de l’homme sur des événements graves
qui se produisent actuellement en France en matière de contrôles
d’identités, d’arrestations et de détentions arbitraires ainsi que de
violences policières.
Depuis
plus de huit mois, des millions — je dis bien des millions- de français
manifestent pacifiquement dans toute la France pour défendre la famille
et les droits des enfants contre une loi nouvelle qui crée un droit à
l’adoption d’enfants et au mariage par les couples de même sexe. Ce
mouvement social est le plus important en France depuis Mai 68.
Plutôt
que de tenir compte de ce mouvement, le gouvernement a menacé de
l’interdire, il le réprime par l’usage abusif de gaz lacrymogènes contre
la foule, par des violences policières, des arrestations et des
détentions arbitraires par centaines, je dis bien — arbitraires et par
centaines.
Monsieur
le Président, Du 24 au 26 mai, ce sont 350 personnes qui ont été
interpellées (par la Police parisienne) et détenues en garde à vue
jusqu’à trois jours durant. Sur ces 350 détenus, sept seulement ont été
condamnés, très légèrement. L’arrestation des 343 autres était
arbitraire et politique. En plus, des centaines d’autres personnes ont
été arrêtés et retenus pendant plusieurs heures au prétexte de contrôles
d’identités. Souvent, elles ont été arrêtées « au faciès », parce
qu’elles portent ce vêtement marqué du symbole du Mouvement.
À aucun moment, la légalité de ces arrestations n’a été contrôlée par un magistrat indépendant.
Ces
manifestants sont à présent fichés, leurs identités et empreintes sont
conservées par la police. En outre, le gouvernement a ordonné
l’identification dans l’armée des officiers proche du mouvement.
L’ECLJ
documente tous ces cas de répression : nous recevons de très nombreux
témoignages, notamment de victimes de brutalités policières, y compris
sur des enfants et des mères de famille.
Monsieur
le Président, cette répression doit cesser et être dénoncée. Elle
démontre en particulier un dysfonctionnement grave des procédures de
contrôles d’identité et de gardes à vues. L’ECLJ invite donc
respectueusement le Conseil des Droits de l’Homme à se saisir de ces
violations particulièrement graves pour un pays qui se targue d’être
exemplaire dans le respect des droits de l’homme.
Je vous remercie.
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