Hollande n'avait pas, et n'a toujours pas la carrure.
« Le changement, c’est maintenant »,
disait-il. On s’en souvient tous, c’était il n’y a pas si longtemps.
François Hollande, avant d’arriver au pouvoir en 2012, nous promet monts
et merveilles. La preuve : un peu plus de 18 millions de Français y ont
cru et c’est ce qui a permis son élection.
Que de paroles en période électorale. Que de désespoir en période de
pouvoir. Que d’indignation en période prérévolutionnaire. Parce que
c’est peut-être là qu’on en est : le climat économique et social est
propice au déclenchement d’une crise populaire de grande ampleur dans
les années, voire les mois qui viennent. On me disait encore hier «On y a cru ».
Et pourtant, la situation ne cesse de se dégrader, jour après jour,
semaine après semaine, mois après mois. Pour cause : Hollande n’a, en
fin de compte, ni charisme, ni autorité, et n’est, en fin de compte, pas
l’homme providentiel que les Gaulois attendent.
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