Cette découverte, menée sous l'égide de
l'Unesco et de l'État kényan avec des financements japonais, est le
résultat du travail d'un Français, Alain Gachet, qui a mis au point un
outil de détection quasi unique. Il permet de trouver l'eau des
sous-sols, presque partout où il y en a.
En 1990, avec la chute du mur de Berlin,
les données satellitaires de la Nasa sont déclassifiées, et notamment
les milliers d'images cartographiant la planète. Les Américains
cherchaient à repérer des arsenaux militaires, mais ces photos vont
surtout aider Alain Gachet, devenu consultant indépendant, dans sa
recherche de pétrole, avant de lui servir à trouver de l'eau.
«En regardant des images de Tripoli, je me suis aperçu que l'on pouvait repérer des fuites d'eau dans les systèmes souterrains».
«Les rayons des radars sont sensibles à l'humidité».
Alain Gachet est déjà parti pour l'Éthiopie, voisine du Kenya, «où nous sommes à deux doigts d'annoncer quasiment la même découverte», lance-t-il, enthousiaste.
Michel Janva
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