PARIS (via Boulevard Voltaire) - L’été dernier, Trappes avait
connu plusieurs jours de violences, pour un simple contrôle d’identité
qui avait vite dégénéré. Suite à une infraction manifeste pour port d’un
voile intégral dans l’espace public, des policiers avaient été insultés
par la femme au niqab : « Allah va vous écraser, Allah va vous niquer, fils de pute, ferme ta gueule. »
Quant au mari, qui avait – en toute simplicité – tenté d’étrangler un
des policiers, il avait été placé en garde à vue. Pour demander sa
libération, des centaines de « jeunes » s’en étaient alors pris au
commissariat. La ville de Trappes avait alors connu des scènes de
guérilla urbaine qui témoignent de la volonté, chez certains, de
développer des isolats échappant à l’autorité de la République
française.
La jeune femme voilée a finalement été condamnée le 8 janvier par le
tribunal de Versailles. Une condamnation « exemplaire » : un mois de
prison avec sursis pour avoir insulté les policiers ! Quel signal envoyé
aux propagandistes d’un islam radical qui refusent de se soustraire à
la loi ! À quoi bon se gêner si l’on risque si peu en menaçant les
policiers avant de provoquer de graves émeutes dans son quartier ?
Le cas de Trappes est loin d’être isolé. Aujourd’hui, il existe une
volonté assumée chez certains de tester l’État pour essayer de le faire
plier face à un certain nombre de revendications politico-religieuses
qui mettent en péril notre modèle civilisationnel. Le mari de la femme
au niqab de Trappes avait déclaré au tribunal : « Je ne trouve pas
légitime de se faire contrôler. Je ne vois pas pourquoi on nous
imposerait une loi qui va à l’encontre de notre religion… » D’autres villes, en France, ont défrayé la chronique en révélant des actes de résistance active au service de la foi islamique.
À Marseille, une jeune femme entièrement voilée avait sauvagement
mordu une policière. À Argenteuil, les forces de l’ordre s’étaient fait
copieusement insulter et frapper à coups de poing par une soixantaine de
« grands frères ».
Le cas de Trappes est loin d’être isolé. Aujourd’hui, il existe une volonté assumée chez certains de tester l’État pour essayer de le faire plier face à un certain nombre de revendications politico-religieuses qui mettent en péril notre modèle civilisationnel.
Les policiers ne se sentent pas soutenus et craignent d’intervenir de
peur de provoquer de nouvelles émeutes. Laurent, policier de la BAC
dans le 93, avouait avoir tiré un trait sur le contrôle de femmes
voilées : « Ça part presque systématiquement au clash. Elles ne
marchent presque jamais seules dans les cités. Donc, on a pris le parti
de ne plus les contrôler du tout, pour éviter ce qui s’est passé à
Trappes. »
Certaines associations exploitent ces contrôles d’identité qui se
déroulent mal et en profitent pour dénoncer un climat « islamophobe ».
Leur objectif semble pourtant aujourd’hui assez clair : jouer sur la
victimisation pour mieux faire progresser l’islamisation.
Autre facteur préoccupant : ces femmes en niqab qui défient notre
pays en voulant vivre selon la loi islamique ne viennent pas toujours –
loin s’en faut – de contrées arabo-musulmanes. La jeune fille voilée de
Trappes s’appelle Cassandra Belin. Et son mari, Michaël Khiri. Quant à
la « mordeuse de policier » à Marseille, il s’agit de Louise-Marie
Suisse, autre convertie à l’islam. Comment a-t-on pu en arriver là ? À
force d’avoir voulu favoriser l’intégration d’autres peuples, ce sont
les « nôtres » aujourd’hui qui paraissent vouloir s’intégrer aux «
autres ».
Après les échauffourées à Argenteuil, le maire avait dégainé le
discours habituel pour mieux masquer son impuissance face à une
situation qui le dépasse totalement : « Seuls l’ordre républicain et le respect des personnes sont garants du vivre ensemble… »
Le vivre ensemble ? Vraiment ? Vu les dégâts occasionnés par le
multiculturalisme, il serait peut-être temps de parler aujourd’hui du
subir ensemble.
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