Le Point
dresse quelques portraits de jeunes engagés au sein de La Manif Pour
Tous qui sont ensuite entrés en politique, dans différents partis :
Sébastien Pilard, fondateur de Sens Commun, candidat en 22e position sur la liste UMP de Nantes :
"Ces manifs m'ont fait prendre conscience que j'avais un rôle politique à jouer. Pourquoi laisser notre place à d'autres ? Si nous n'avons pas infléchi le processus législatif, c'est parce que nous avions de trop faibles relais au Parlement". "Sens Commun existe pour faire bouger les lignes de l'UMP, non pas pour accompagner le mouvement tel qu'il est aujourd'hui".
Jean Roucher, président des jeunes du PCD, vient de prendre la tête de liste Force Vie dans la circonscription Massif central - centre aux élections européennes de mai :
"Je suis contre le découragement ambiant. Non, la politique n'est pas qu'un monde de menteurs et de pourris".
Pierre Nicolas, candidat sur la liste Rassemblement Bleu Marine pour l'élection municipale de Versailles, indique :
"La position mi-chèvre mi-chou de Marine Le Pen m'avait désappointé, mais j'ai été séduit pas l'engagement de Marion, que j'ai croisée dans les manifs". "Les Manifs pour tous ont été un déclencheur. Après sept mois de réflexion, j'ai décidé de m'engager en politique sur mes idées. Je n'ai pas peur de les défendre".
Isabelle Surply s'est engagée au FN
suite au 24 mars 2013, lorsqu'elle s'est fait gazer avec ses deux
jeunes enfants par des CRS avenue Carnot, en pleine manifestation. Elle
est tête de liste FN dans le 2e arrondissement de Lyon :
"Je me suis dit : nous sommes en pleine dictature socialiste ! Il faut que tu réagisses, que tu t'impliques."
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