Pour Maxime Tandonnet, choisir le rappeur Black M pour chanter à la commémoration du centenaire de Verdun n’est pas anodin. Désacraliser ainsi le souvenir de centaines de milliers de morts pour la France témoigne de la volonté des élites d’en finir avec notre Histoire.
Peu importe que l’artiste invité à cette commémoration soit un chanteur de rap, de raï, de reggae, de rock, de hard rock, de variété française, de techno, de musique yéyé, bebop ou autre. C’est le principe même de l’amusement, du divertissement musical pour célébrer Verdun qui est blessant.
S’il doit y avoir une musique, ce ne peut être que celle de la solennité et de l’émotion, la sonnerie aux morts qui fige et glace le sang à la pensée des disparus, de leur souffrance et de celle de leurs proches qui ne les reverront jamais.
Il faut tout de même rappeler que le rappeur a tenté d’éteindre l’incendie avec les paroles suivantes : “C’est la scène et c’est quelque chose que j’aime énormément […] Je les invite à venir me voir, qu’ils aiment ou pas ma musique, on va s’amuser“.
On savait déjà que Black M considérait la France comme un pays de kouffar. On vient d’apprendre que, selon lui, la meilleure façon de commémorer le martyre de la jeunesse européenne, c’est de la faire en s’amusant…
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