Lundi 7 septembre, invité de l’émission « C à vous » en compagnie de l’humoriste Florence Foresti, Vincent Cassel a dénoncé la pensée unique, précisant qu’il fallait sans cesse « faire attention à ce que l’on dit ».
« Tout est sorti de son contexte, tout est réutilisé, mis en avant, buzzé. On est dans un drôle de monde ». « J’espère que ça va se calmer parce que là, ça va être difficile d’être drôle et intéressant. »
Il est revenu sur l’émission Quotidien (sans la citer), qui s’en est prise à une comédie qui parle de grossesse non désirée (évoquée ici).
« J’ai vu l’autre jour une émission où on a fait un procès d’intention quant au sujet du film : ‘Ça, dans la vie, on payerait tant, on ferait tant d’années de prison, etc.’ C’était sur le sujet du film. Où est-ce qu’on est là ? ». « Même la fiction est pénalisée. Ce sont des procès d’intention perpétuels, sur le sujet. Il faudrait que tout soit à niveau pour ne déranger personne. Mais ce n’est pas possible en fait. Dès qu’on commence à parler, et qu’on dit quelque chose, on dérange forcement quelqu’un… ». « Et puis ce tribunal populaire, cette lapidation… ».
Prudent, il s’est autocensuré en ne citant pas le sujet du délit (d’entrave) : l’avortement.
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