Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.
Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".
Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...
Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...
Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...
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Aujourd'hui (13) : Les Colonnes infernales...
Aux bourreaux Turreau et Amey, l'Arc de Triomphe !
(documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")
Voici une très brève présentation de François-Pierre Amey, dont le nom - inscrit sur le pilier est de l'Arc de Triomphe, comme celui de cet autre criminel de guerre qu'est Turreau - souille et dénature ce monument...
(Extrait du n° 151 -juillet 1985 de la revue du Souvenir Vendéen):
Pierre-François-Joseph Amey, général de division, était né à Sélestat (Bas-Rhin), le 2 octobre 1768, de François-Pierre Amey, chirurgien-major de la Légion Suisse, et de Ursule Collignon. Mort à Sélestat le 16 novembre 1850. Entra comme cadet dans le régiment de Vigier, le 2 octobre 1783, promu sous-lieutenant au dit régiment le 17 juillet 1788. Arriva rapidement en passant par tous les grades à celui de général de brigade, le 8 frimaire an II. Il avait servi à l'armée des Côtes de La Rochelle sous Duhoux, puis Menou, qui combattirent contre les vendéens.
Blessé en Vendée, le 25 juin 1793, il avait été nommé provisoirement adjudant-général, le 23 juin précédent, et fut confirmé dans son grade le 30 septembre 1793 ; servit sous Kléber et Marceau et fut nommé général de brigade, le 28 novembre 1793. Blessé à la bataille du Mans, le 12 décembre 1793.
Il commande une Colonne infernale et en février 1794, brûle la petite ville des Herbiers. après s'être sinistrement distingué en brûlant les femmes des Epesses et des environs dans des fours allumés. Suspendu de ses fonctions, le 6 août 1794, il fut réintégré, le 4 septembre 1794. Pris part ensuite à toutes les guerres de la Révolution et de l'Empire dont il fut nommé baron, le 19 mars 1808…
Après les Cent jours, il fit sa soumission à Louis XVIII, fut admis à la retraite le 9 septembre 1815 et se retire dans sa ville natale, Sélestat, dont il est nommé maire, de 1820 à 1830. Présente les clés de sa ville à Charles X, lors de son voyage en Alsace en 1828. Il réside à Strasbourg à partir de 1830 et y décède le 16 novembre 1850.Son nom figure – avec celui de Turreau - sur le pilier ouest de l’Arc de Triomphe de l’Etoile !...
Deux témoignages sur ses atrocités :- En janvier 1794, l'officier de police Gannet l'accuse de laisser ses soldats tuer des civils en les jetant dans des fours :
"Amey fait allumer des fours et lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D'abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes et nous n'avons trop rien dit; mais aujourd'hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles de royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation. La veuve Pacaud, dont le mari a été tué à Chatillon par les Brigands lors de la dernière bataille, s'est vue, avec ses 4 petits enfants jetée dans un four. Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacés du même sort..."
- "…il avait même fait fusiller des municipalités entières, revêtues de leurs écharpes " (Mariteau, maire de Fontenay-le-Comte).
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