Hier soir (mercredi 20 juillet), à la rue Arago, de nouvelles tensions sont survenues entre la mairie et les migrants. C’est la goutte de trop pour la maire de Cayenne, Sandra Trochimara, qui décide d’entamer une grève de la faim.
Les tensions autour de la situation des migrants dans les rues de Cayenne se sont encore exacerbées mercredi à la rue Arago, où depuis de nombreux mois, des demandeurs d’asile sont présents. Hier, des interactions verbales et presque physiques se sont déroulées à la rue Arago, où se situe l’OFII. Sandra Trochimara, maire de Cayenne, a pu constater les incidents et demandait la venue du Préfet.
Cette dernière a ainsi décidé d’entamer une grève de la faim : “ En ma qualité de maire et par ailleurs de 1er magistrat de la ville, je fais le choix réfléchi, par une grève de la faim, d’exprimer un NON à cette situation qui perdure dans le temps et qui génère des désordres insupportables et inhumains sur le domaine public.
Tout doit être mis en œuvre par le gouvernement pour limiter, voire restreindre l’accès au territoire de la Guyane et contrôler cette nouvelle dynamique migratoire.“
Ces informations proviennent d’un communiqué d’alerte intitulé :“Cayenne, ville capitale, un refuge illusoire sans toit !”. La ville de Cayenne est un lieu où de nombreux migrants demandeurs d’asile arrivent sur le territoire grâce à un droit de l’immigration. La ville de Cayenne rappelle que “ ce territoire ne comporte pas les structures d’accueil et d’hébergement dédiées à ces publics.”
La mairesse questionne : “ ne faudrait-il pas que ces visas soient suspendus compte tenu de l’incapacité de notre territoire (la Guyane) à absorber ces flux migratoires?“
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