mercredi 9 novembre 2022

SOS Méditerranée : Plus de 80 collectivités subventionnent l’association pro-immigration

 

Jeudi 10 novembre, la ville de Lyon s’apprête à voter une subvention de 14.000 euros en faveur de l’association SOS Méditerranée. Ainsi, à l’instar de plus de 80 collectivités territoriales, la métropole lyonnaise soutient indirectement l’immigration clandestine en  et en Europe.

Une immigration aux frais des contribuables

985  attendent actuellement sur des navires humanitaires aux portes de l’Europe. Parmi eux, près d’un quart – 234 exactement – ont été secourus par l’Ocean Viking, l’un des bateaux de SOS Méditerranée, et espèrent débarquer en France, en Espagne ou en Grèce dans les jours à venir. Soumis au chantage émotionnel de l’association, Jean-Christophe Combes, ministre des Solidarités, assure, au micro de France Info, que notre pays « est prêt à les accueillir ». Dans ce contexte, Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, souhaite apporter sa pierre à l’édifice de « la solidarité internationale ». Ce jeudi 10 novembre, une subvention de 14.000 euros« pour l’organisation d’une journée de sauvetage en mer », devrait être adoptée par le conseil municipal lyonnais. Ce n’est pas la première fois que la ville des Lumières soutient financièrement SOS Méditerranée. Déjà en janvier 2021, la majorité écologiste de Lyon, après avoir adhéré à « la plate-forme des collectivités solidaires » de l’association, lui accordait une subvention de 28.000 euros.

Lyon est loin d’être la seule collectivité à financer généreusement l’association pro-migrant. Paris, en tête, se félicite de soutenir SOS Méditerranée depuis 2016. Au-delà du soutien moral, la ville de Paris vote, chaque année depuis 2019, une subvention de 100.000 euros à l’intention de ces sauveteurs de migrants. Le 15 novembre, à l’occasion du prochain Conseil de Paris,  devrait donc, comme l'indiquait l'ordre du jour prévisionnel du conseil municipal, renouveler cette subvention et signer « une convention de sensibilisation du public parisien à la situation des migrants ».

Sur son site Internet, SOS Méditerranée recense, au total, 83 collectivités partenaires. Au-delà des grandes villes telles que Lyon, Paris, Grenoble, Bordeaux ou encore Strasbourg, l’association peut compter sur le soutien financier non négligeable de neuf départements dont l’Ille-et-Vilaine (50.000 euros en 2020), la Haute-Garonne (100.000 euros en 2020) ou encore la Loire-Atlantique (200.000 euros en 2020). À cela s’ajoutent les subventions régionales de la Bretagne (75.000 euros en 2020), la Bourgogne (50.000 euros en 2021), le Centre-Val de Loire (50.000 euros en 2021) et l’Occitanie (75.000 euros en 2020). Tous ces départements et ces régions sont, sans grande surprise, dirigés par une majorité de gauche. L’État, également, a soutenu par le passé l’association. En février 2017, SOS Méditerranée recevait ainsi le label « grande cause nationale » des mains du Premier ministre. Cela lui a notamment permis de diffuser gratuitement ses campagnes de communication sur les ondes et antennes publiques.

Un appel d’air migratoire

Loin d’être neutres, ces nombreuses subventions publiques viennent alimenter l’immigration clandestine. En effet, depuis 2016, SOS Méditerranée se targue d’avoir secouru – c’est-à-dire d’avoir débarqué sur les côtes européennes – 37.023 migrants. Si aucun lien ne semble exister entre l’association et les passeurs, force est de constater que les patrouilles régulières des navires de SOS Méditerranée, à une cinquantaine de kilomètres des côtes libyennes, incitent de nombreux  à s’élancer dans des embarcations de fortune dans l’espoir d’être secourus par l’un de ces bateaux.

Alors que 71 % des Français se déclarent en faveur d’une forte réduction des flux migratoires sur notre territoire, ces subventions publiques qui alimentent l’immigration clandestine sont une nouvelle fois déconnectées de l’avis des citoyens.

Clémence de Longraye

https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-plus-de-80-collectivites-subventionnent-lassociation-pro-immigration/

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