19/05/2023
[…]Dans son jugement, le tribunal avait plutôt considéré que le patron de l’Institut Montaigne, qui ne pouvait « ignorer le caractère sexuellement désinhibant d’une telle drogue », ne pouvait « sérieusement invoquer le fait que l’administration de MDMA était destinée à discuter », alors qu’il n’y avait « aucune difficulté sur ce plan dans les relations entre les deux protagonistes ».
Laurent Bigorgne avait immédiatement annoncé, par la voix de son avocat Sébastien Schapira, faire appel de cette « décision incohérente ». Me Schapira n’a pas souhaité commenter le désistement de son client. « Cette affaire fut épique en termes de rapport de force avec le parquet et le gouvernement qui ont tout fait pour le protéger.» […]
Le Parisien
08/12/2022
L’ex-directeur de l’Institut Montaigne Laurent Bigorgne a été condamné jeudi à Paris à douze mois d’emprisonnement avec sursis et 2.000 euros d’amende pour avoir drogué à son insu son ancienne belle-sœur et collaboratrice lors d’une soirée en février dernier.
Le tribunal correctionnel a considéré que Laurent Bigorgne, un proche d’Emmanuel Macron, avait administré cette drogue «afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle» […]
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