samedi 1 juillet 2023

Le patronat, l’immigration et la révolution

 

L’immigration de masse qui est le phénomène historique principal, est en marche pour bouleverser en France les rapports sociaux, économiques, politiques et culturels.
On sait par la permanence des sondages que les Français (70%) sont exaspérés par l’existence de ces flux migratoires, eu égard au chômage, au communautarisme, à la nouvelle religion qui s’impose partout, et aux conflits de mœurs et de valeurs.
Deux camps s’affrontent : les partisans de la régulation des flux (RN) et (UDI) et les immigrationistes plus ou moins forcenés, de Larem, FI, PS, PCF, jusqu'aux divers gauchistes (trotskystes et anarchistes) .


Les immigrationistes bien que minoritaires dans les masses, environ 30%, sont majoritaires à l’assemblée et dans tous les partis. Aucun président n’a, depuis Giscard d’Estaing, initiateur du regroupement familial, dévié de cette voie : tous ont été plus ou moins immigrationistes.
Pourquoi ?
Parce que c est le vœu du patronat, de Bouygues à De Bézieux en passant par Gattaz, et son arme principale dans sa lutte de classe pour casser le salaire ouvrier par le dumping économique et la division sociale, depuis l’usine jusqu’à l’isoloir. Cf P. Artus « Marx is back » qui démontre le lien entre chômage (organisé par le patronat) et maintien du taux de profit.

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09012135/francis-bouygues-sur-les-immigres

Loi immigration : Geoffroy Roux de Bézieux refuse "l'instrumentalisation" du Medef (marianne.net)

- Pierre Gattaz : l’accueil des migrants est « une opportunité pour notre pays un impératif moral, écrit le président du Medef. » Le Monde | 08.09.2015
- "Une dizaine de patrons de grands groupes appellent à mieux utiliser les « talents » que constituent les 50 000 réfugiés accueillis chaque année en France."

Valeurs actuelles le 21 juin 2021 à 7h22

C’est en effet le patronat qui trace la feuille de route de tous les présidents sans exception après De Gaulle, dont « la volonté d’indépendance s’est brisée contre le mur de l’argent » (F. Mauriac).
D ailleurs F. Fillon n a-t-il pas déclaré à P. de Villiers en désignant Davos : « c’est eux qui nous gouvernent ». C'est à dire le patronat des multinationales franco-anglo-saxonnes. Attali ne dit pas autre chose en pointant l’impuissance des états devant le pouvoir de ces mastodontes qui ont par exemple pour nom : facebook, google, microsoft, Nestlé, Amazon, les fonds de pension (Black Rock notamment), les compagnies d’assurance, les banques enfin. Au conseil d’administration de ces groupes on retrouve toujours les mêmes milliardaires qui détiennent la plus grande banque du monde occidental : la FED.
C’est pourquoi les politiques suivies depuis 1983 ont fait la part belle aux plus riches ( actionnaires et gros salaires) qui voient leurs revenus s’accroître d’année en année, avec en corollaire la paupérisation des masses : l'argent ne tombe pas du ciel, il passe d'une poche dans l'autre.
Qui peut changer cette situation ?

Comme tous les partis sont peu ou prou immigrationnistes il ne faut pas compter sur eux pour faire cesser définitivement les flux migratoires.
Reste le mouvement spontané des Masses qui se sont levées contre la dégradation de leur pouvoir d’achat et (non-dit), opposées à l’immigration massive exprimée dans les sondages. D’ailleurs les immigrés n’ont pas manifesté en masse avec les gilets jaunes ni contre la réforme des retraites, exprimant ainsi leur ralliement ( avec leurs pieds) à un pouvoir qui les favorise pour complaire au Medef. Le salut ne pourra venir que d’un mouvement national populaire, une levée en masse spontanée, à l’exemple des gilets jaunes, et à sa transformation en mouvement révolutionnaire.

politzer

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-patronat-l-immigration-et-la-248997

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire