La législation en vigueur se corse avec un « tarif spécial » (sans doute hors de prix) pour tout vélo de plus de 10 kilos garé quelque part entre les panneaux d'entrée et de sortie de l'agglomération. Tout semble prêt pour l'accueil, ne reste plus qu'à mettre en place quelques guetteurs signalant l'arrivée des intéressés.
Le premier résistant à la bobo-folie
Le révolté se nomme Ugo Planchet. 31 ans. Sans étiquette mais se prétendant « défenseur de l'humour et de l'équité ». Sa réponse « à l'absurde par l'absurde » pourrait faire des émules. Et des arrêtés visant à rendre « payant le stationnement des véhicules des conseillers municipaux de Paris » de fleurir ici et là. Bientôt une armée de communes se lève et vient jusque sur leurs trottinettes apposer des procès-verbaux terrifiants. Ainsi tout complice d'Anne Hidalgo se verrait quasiment interdit de province tant les tarifs de stationnement y seraient exorbitants. Un vaste retour de manivelle initié par le maire de Saint-Aignan-le-Jaillard. Le premier résistant à la bobo-folie.
La banlieue parisienne se doit de suivre le mouvement et même d'étendre la taxation à tout véhicule immatriculé 75. Mise à la fourrière des trottinettes soupçonnées d'avoir franchi le périphérique. Œil pour œil et gare aux contrevenants. La mesure de rétorsion imaginée par monsieur le maire fait trembler les responsables venus de la capitale : « Tout contrevenant à la présente réglementation devra présenter des excuses publiques à tous les citoyens de Saint-Aignan-le-Jaillard et offrir une tournée générale au bar le plus proche ». La mauvaise surprise pourrait venir du tarif des jus de carottes. Le bougre a tout prévu.
Jany Leroy
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