mardi 14 mai 2024

Hassan, 17 condamnations, menace de mort des gendarmes à Nîmes en apprenant qu’un nouveau membre de sa famille va en détention. Fin de cavale à Ruffec (16) où il a… violenté une amie chez qui il avait pourtant trouvé refuge. 18 mois de prison

 

(…) Il devait quitter Nîmes. Il venait d’y sortir de prison, il y a un mois. Quand il a appris que son père, en garde-à-vue, allait rejoindre son frère jumeau en détention, L’Hassan Benaïssa n’a pas résisté. Il a fallu qu’il injurie les gendarmes, qu’il les menace de mort parce que « la loi c’est moi et je t’emmerde ». Ils voulaient l’entendre. Il a décliné. Ils ont lancé un mandat de recherche et L’Hassan Benaïssa a pris le train, après avoir aussi menacé de mort l’ex de son père et ses enfants.

Il s’est installé le 2 mai chez son amie à Ruffec [rencontrée sur les réseaux, qui lui a offert un billet de train depuis Nîmes]. Le 6, elle a appelé au secours. Il a passé ces quelques jours à l’insulter, à la menacer de lui crever les yeux, à cracher dans l’appartement, lui avait piqué son téléphone. Il l’a aussi bousculée, tirée par les cheveux, fumé dans le nez de son fils de deux ans qu’il a terrorisé. Il a été hébergé cinq jours avant que son hôte n’appelle les gendarmes au secours.

Face aux juges de la comparution immédiate, le jeune homme a tout minimisé, s’est posé en victime d’une cabale, a pleuré, menacé de se suicider en prison. Une « accumulation de choses » qui lui a fait « péter les plombs ». Il a beaucoup parlé, beaucoup énervé les juges, rejeté la faute sur l’alcool qu’il ingurgite. 17 mentions au casier, une première détention à 15 ans, il n’a pas apitoyé les magistrats. Fin de cavale. Dix-huit mois, ferme, pour l’ensemble des délits.

Charente Libre

https://www.fdesouche.com/2024/05/13/hassan-17-condamnations-menace-de-mort-des-gendarmes-de-nimes-en-apprenant-quun-nouveau-membre-de-sa-famille-va-en-prison-fin-de-cavale-a-ruffec-16-ou-il-a-violente-une-amie-qui-la-h/

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