Bompard, de l’extrême gauche, nous a servi une grosse louche de bons sentiments au cours du débat tripartite, face à Bardella et Attal, interpellant Bardella sur ses origines et expliquant avec émotion que quand ses grands parents, à Bardella, sont arrivés en France, on disait aussi d’eux qu’ils ne s’intégreraient jamais et que finalement l’immigration d’aujourd’hui, on en disait la même chose et qu’à la fin ça donnerait ce que donnent les grands parents de Bardella, des gens parfaitement français. Et de conclure que l’immigration rapportait. C’est méconnaître à la fois l’histoire et l’économie. Les grands parents de Bardella étaient principalement une immigration de travail et plus globalement, une immigration européenne, constituée majoritairement de Portugais, d’Espagnols, d’Italiens et de Polonais, tous chrétiens, et qui ont largement fait franciser leurs patronymes familiaux, donné des prénoms français à leurs enfants sitôt nés et adopté le mode de vie français.
A contrario de l’immigration arabo-afro-musulmane d’aujourd’hui, qui campe largement sur sa culture et surtout sa religion, qui donne des prénoms culturels à ses enfants, malgré l’avancement des générations et perpétue aussi largement son mode de vie traditionnel. Pour ce qui est de l’apport économique, on se demande d’où Bompard sort son assertion ? « L’immigration coûte 53,9 milliards d’euros par an à notre pays, avait clamé Gisèle Lelouis, députée Rassemblement National des Bouches-du-Rhône. Le journal Le Figaro avait titré : « L’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte », à l’issue d’une étude réalisée par Jean-Paul Gourévitch, pour l’association Contribuables associées, d’où ressortait ce solde négatif de 53,9 milliards d’euros en 2023. Le problème est que l’auteur a avoué ne pas disposer de tous les chiffres et s’était vu qualifier assez facilement d’intellectuel d’extrême droite. La réalité est que tout est fait pour qu’on ne puisse pas faire de calcul sérieux. Le calcul est impossible à faire, ce que raconte le bien en cour Benjamin Stora. Mais si on ne peut pas calculer, parce qu’il n’y a pas, entre autres, de statistiques ethniques, le RN ne peut pas dire que l’immigration coûte, mais Bompard ne peut pas non plus dire, qu’elle rapporte. On parle bien de l’immigration arabo-afro-musulmane. Tout de même, selon les années, soit l’immigration ne coûterait rien, soit elle coûterait 10 milliards d’euros maximum.
Le problème est que l’on dispose tout de même de données objectives : quand il est allé réclamer des imams pour les prisons, le recteur de la mosquée de Paris a expliqué que cela se justifiait par la présence de 80% de prisonniers musulmans dans les prisons françaises. Donnée de terrain, mais personne ne l’a contredit et il n’a pas été cité à comparaître. On peut donc considérer que ce chiffre est vrai. Ce qui fait que les gens issus de cette immigration là, sont responsables de 80% des dépenses occasionnés par les délits pour lesquels on va en prison, avec le coût des dégâts dans la société, économiques et psychiques, traduits en reconstructions, arrêts de travail pour les victimes et systèmes de sécurité à mettre en place, soit un coût déjà exorbitant. Il y a aussi, dans les fameux quartiers sensibles, à majorité immigrée, les blessures des policiers, des écoles, gymnases, bibliothèques, qui brûlent et qu’il faut reconstruire. La difficulté à enseigner dans les écoles de ces zones, avec toujours un coût en professeurs menacés, intimidés, en matériels cassés, brûlés, détruits. Sans compter une économie souterraine illégale, qui gangrène ces endroits et où les comptes se règlent au fusil d’assaut.
On sait aussi que plus de 40% des Algériens vivant en France n’ont aucune activité professionnelle. Que la polygamie officiellement interdite, est en réalité bien présente, avec des seconde et troisième épouses, parfois plus, déclarées comme des mère isolées et indemnisées en tant que telles, alors qu’elles ne le sont pas. Et une fraude aux allocations, bien réelle, même si elle aussi est difficile à chiffrer. Elle se monterait tout de même à plusieurs milliards, voire plusieurs dizaines de milliards. Dans les départements, les dépenses sociales ont augmenté de 2,1 milliards d’euros en 2023, soit 5,2% de plus et donc une hausse est « inédite depuis dix ans », qui correspond évidemment à l’arrivée massive de migrants des zones arabo-afro-musulmanes. Le nombre de jeunes hébergés par l’ASE a augmenté de 10.700 (+5,3%) en un an pour s’établir à 212.100 fin 2023. La progression la plus importante concerne les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), en hausse de 6.800 (+28%), pour un nombre total de 31.100 fin 2023, sources gouvernementales. Sur les 31.000 jeunes encore suivis après leur majorité, 17.500 étrangers sont étrangers. Chacun de ces mineurs coûterait entre 30 et 50 000 euros par an. Sachant aussi que nombre de ces mineurs sont en réalité majeurs et souvent incriminés dans des faits de délinquance. Pas sûr que ceux qui travaillent compensent ces coûts importants et en tout cas, l’étendue des dégâts provoqués dans notre société justifie amplement que l’on se penche sur ces problèmes de délinquance sur la voie publique, violences diverses, commerces violents et coups de couteau, qui n’existaient pas avant 1960.
Bompard confond donc la politique et la messe de la gauche, dont l’électorat est largement issu de l’immigration qu’il défend. Dans les faits, même si on ne peut pas dire exactement combien nous coûte l’immigration, on peut dire qu’elle nous coûte, très cher même, en argent sonnant et trébuchant, mais aussi en coût psychosocial, du fait de son implication dans la délinquance la plus violente, la proportion des prisonniers issus de l’immigration en témoigne. Au RPF, nous l’avons déjà dit, nous souhaitons l’instauration de statistiques ethniques et on se demande bien pourquoi la gauche n’en veut pas, alors qu’elle permettrait de corroborer son discours d’une immigration qui rapporte.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
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