Voilà déjà 10 ans que nous réclamons la dissolution du CESE, cet organisme inutile et coûteux. Le Figaro vient de publier un article pour dénoncer ce «Club Med de la République» :
Comment gagner entre 3700 et 4500 euros brut par mois pendant cinq ans, renouvelables une fois, et toucher ensuite une retraite à vie en en faisant le moins possible!? Le Conseil économique, social et environnemental est le «Club Med de la République!». C’est Sophie de Menthon qui le dit, en connaissance de cause : elle y a été membre de section, un poste quasi bénévole, de 1997 à 1999, puis conseillère de 2009 à 2015, période pendant laquelle elle a touché 2600 euros brut par mois. Sa retraite du CESE est aujourd’hui de 2500 euros par trimestre. « C’est un nid de syndicalistes, nommés ici par leurs centrales pour les récompenser, dit-elle. Ils ont la main sur tout.» La chef d’entreprise et présidente du mouvement Ethic (Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance) n’a jamais eu d’aussi bons rapports avec des représentants de salariés qu’au sein de l’institution du palais d’Iéna. « Ma présidente de section, une cégétiste, était absolument exquise, se souvient-elle. L’influence sans doute de ces locaux magnifiques et de l’urbanité des rapports entre nous ! Ici, tout le monde s’entend avec tout le monde.» Outre les représentants du monde du travail, le CESE accueille des acteurs du monde associatif et des militants de mouvements divers, jeunes et écolos notamment.
Les 175 conseillers doivent participer un après-midi tous les quinze jours aux séances plénières, sous peine d’amende. Ils y votent des rapports que personne ne lit, rédigés par les 153 fonctionnaires du CESE. Ils produisent aussi des avis que personne ne suit. […]
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