Après la victoire de Donald Trump, notre cher Premier Ministre Barnier met en garde contre le « chacun pour soi ». C’est vrai que jusque là, le chacun pour les autres a été redoutablement efficace. On mesure tous les jours les bénéfices de son action et de son idéologie des autres d’abord. Pourtant l’étude de l’état de la situation économique de la France, dont il est censé s’occuper, devrait lui donner des indications sur sa théorie. S’inquiéter des autres quand on est plus en mesure de subvenir à ses propres besoins est une stupidité, un suicide voulu, un non-sens. On l’a vu, mais certainement pas lui, avec notre agriculture et notre électricité en déroute, mais ça ne lui sert pas de leçon. La désindustrialisation avancée non plus et pourtant l’actualité avec la fermeture de deux sites de Michelin devrait l’alerter ?! Pensez-vous, certes il va verser sa petite larme, nous gratifier d’un discours emphatique, une logorrhée inutile qui marquera sa vacuité et son déclassement face à la réalité.
Peut-être qu’en regardant à présent vers les USA, il pourrait trouver des solutions ! Mais ne rêvons pas, c’est un idéologue, à ce titre il ne peut rien embrasser de la situation puisqu’il raisonne à partir de théories et non de faits. Quand bien même ces faits lui sautent à la figure, il refuse de les interpréter tel qu’il le faudrait et préfère s’arc-bouter sur des solutions qui ont par ailleurs déjà montré leur inefficacité. L’examen de conscience est donc interdit pour toute cette classe politique qui refuse d’écouter le peuple et même quand celui-ci s’exprime, à l’opposé de ce qu’elle pense, c’est que le peuple n’a pas compris. Il ont mal voté parce que ce sont des imbéciles. En effet quelle idée, forcément d’extrême droite, que de vouloir vivre en sécurité du fruit de son travail, sans être entravé par des normes absurdes, ou des obligations inutiles, ni être ponctionné de la quasi-totalité de ses ressources pour assouvir les caprices d’une oligarchie dévoreuse de liberté et de richesses. La réalité lui échappe, il n’en veut pas, il a tout expliqué sur le papier, si ça ne marche pas c’est un peu comme avec Macron, ce n’est pas de sa faute mais de celle des Français qui ne comprennent rien. Nous écrivions hier que la victoire de Donald Trump serait l’occasion pour nous d’un réveil salutaire, c’était sans compter les fossiles qui nous dirigent depuis des années et qui sont impuissants à modifier leur vision des choses et du monde. Avec ces gens-là, nous allons continuer à couler à pic.
Mais que craint-il exactement pour « mettre en garde » le reste du monde ? Cela doit bien faire sourire les chancelleries, une mise en garde d’un pays dont la dette explose, incapable d’assurer la sécurité à l’intérieur de ses anciennes frontières, et devenu totalement inaudible sur la scène internationale. De quoi a-t-il peur ? De ne pas être à la hauteur du défi qui s’annonce ? Ça, nous l’avions anticipé, surtout quand on sait qu’il s’aligne systématiquement sur l’avis de sa grande copine Ursula Von-der-Leyen, ce qui lui interdit de penser « France d’abord » ! Et de poursuivre sa philosophie de plus de dépense publique, sans jamais faire une once d’économie. Quelles sont les mesures qui pourraient l’attester ? Le bon sens devrait l’appeler à plus de mesure au lieu de hurler avec la meute apeurée, désorientée, à tel point qu’au soir du 6 novembre les satrapes, qui hier encore bombaient le torse devant Trump l’accusant de tous les maux le tançant de toutes les tares, se sont précipités pour faire acte d’allégeance, ramper à ses pieds.
Le peu de dignité de ces tartuffes en dit long sur leur sens de l’honneur qu’ils véhiculent. Ils sont allés immédiatement se coucher, espérant la mansuétude après des années d’insultes. Écœurant, nous n’avons plus aucun responsable digne de ce nom. Barnier, désemparé ne sait qu’agiter les vieilles peurs pour tenter de se montrer l’original lanceur d’alerte. À crier à l’isolationnisme mortifère, il ne voit pas que c’est à cause de l’explosion des frontières que nous vivons tous les drames que l’élite refuse d’admettre comme le simple élan du bon sens. Mais de cela il ne veut pas en entendre parler. Il n’y a pour le moment rien à attendre de ces gens-là, nous sommes coincés entre les BRICS totalement décomplexés et des USA qui ont la volonté de penser à l’Amérique et à son peuple avant tout. Il ne nous reste que l’idéologie néfaste du Wokisme qui risque de n’avoir plus que l’Europe comme terrain de jeu, pour notre plus grand malheur, appuyé par une presse aux ordres sachant très bien mobiliser l’armée de castors pour éviter un changement que les événements finiront par imposer malgré tout espérons le.
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Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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