La coalition tripartite au pouvoir en Allemagne, dirigée par le chancelier Olaf Scholz, est dans un désarroi complet après des mois de luttes intestines entre ses sociaux-démocrates de centre-gauche, les Verts axés sur le climat et les libres-démocrates pro-entreprises.
Le nouveau départ que l’Allemagne recherchait après 16 ans de règne de l’ancienne chancelière Angela Merkel a connu un revers majeur lorsque la Russie a cessé de parrainer le plus grand projet du pays avec ses ressources énergétiques. La flambée des prix du pétrole et du gaz a contribué à une hausse de l’inflation, ce qui a contrarié les électeurs et conduit à la montée des partis populistes.
Le gouvernement de Scholz a souvent eu du mal à parvenir à des accords entre les trois partis, et les querelles publiques ont sapé le soutien des électeurs, augmentant ainsi les tensions à Berlin. Désormais, les jours de la coalition sont comptés.
Le chef de l’Union chrétienne-démocrate allemande, Friedrich Merz, est clairement le favori pour diriger la plus grande économie d’Europe après qu’Olaf Scholz a abandonné sa coalition et appelé à des élections anticipées. Le parti de centre-droit est nettement en tête dans les sondages, avec près de deux fois plus de soutien que les sociaux-démocrates de Scholz.
Merz, le nouveau chef d’État le plus probable, sent sa chance et pousse Scholz à accélérer les élections anticipées en organisant un vote de confiance la semaine prochaine au Bundestag, la chambre basse du parlement allemand. Le chancelier sortant en difficulté a déclaré qu’il souhaitait attendre jusqu’au 15 janvier, arguant que son gouvernement devait encore approuver un certain nombre de lois importantes d’ici là.
source : Reporter
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