L’Italie, désignée pour sa dirigeante « d’extrême droite », sa position « anti-migrants », s’en sortirait pourtant mieux que nous, malgré les règles européennes de plus en plus contraignantes, punitives et qui commencent à ressembler plus à un carcan qu’à une incitation à l’entrepreneuriat. Alors que les défaillances d’entreprises battent des records en France, l’Italie vient de devenir le 4ᵉ exportateur mondial.
Alors également que l’Allemagne est exsangue et que le gouvernement allemand se retrouve aux abois, l’ex-championne de la balance commerciale n’a pas vu arriver cette Italie qui vient de passer devant le Japon, avec, au premier trimestre 2024, 316 milliards d’euros d’exportation de biens. Alors, que fait la France, pourtant soumise aux mêmes contraintes que l’Italie ?
– Dans les Echos, quatre facteurs de réussite sont identifiés par des spécialistes, à commencer par une capacité d’adaptation, soit une souplesse des entreprises et une capacité d’analyse surtout, qui permet d’anticiper, de s’ajuster aux fluctuations du marché mondial et de s’implanter dans des régions stratégiques comme la Russie et l’Azerbaïdjan, afin de se retrouver au plus près de ses fournisseurs ou de ses clients.
– L’investissement dans la modernisation des entreprises, en termes de technologie et d’innovation. La robotisation dans l’industrie mécanique et alimentaire a amélioré la compétitivité, relève aussi le niveau de qualification, pour ces machines qui doivent être conçues, installées, entretenues. Nous rejoignons ici le plan du RPF qui vise à démarrer à l’école, cet objectif de montée du niveau de qualification général.
– La culture exportatrice italienne l’a poussée à diversifier ses secteurs, ses clients et l’Italie possède l’un des taux les plus faibles de concentration de ses exportations, ce qui réduit son exposition aux chocs économiques spécifiques, le vieil adage donc, celui qui conseille de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
Au final, le modèle italien, avec à sa tête, une Meloni volontiers moquée ou ostracisée, dégage plus de 100 milliards de dollars d’excédent et nous renvoie, nous la France, à une forme d’incapacité, de plainte permanente, qui masque nos incapacités à afficher et mettre en pratique une forme de pragmatisme économique. Manque de matière grise, d’investissements stratégiques, de recherche en développement, de niveau scolaire, sans compter une idéologie « mondialiste » et « droitdelhommiste » dans laquelle nous adorons nous empêtrer et nous passons pour des donneurs de leçons, là où d’autres travaillent.
Michelin, l’industrie automobile, la pharmacie, sont en phase de liquidation. Nous avons déjà perdu la sidérurgie, le nucléaire, l’espace, réduits à leurs minimas pour des considérations purement idéologiques. Et nous avons des concentrations, le luxe, l’aviation, le jeu vidéo, mais est-ce bien suffisant ? Tout en ayant perdu cette auto-suffisance alimentaire qui a fait notre force ? La France peine à comprendre qu’avant de distribuer des dividendes à la population et à tous les pauvres hères débarqués d’Afrique , sous forme d’aides sociales ahurissantes, il faut d’abord produire de la richesse. En termes de PIB par habitant, nous avons plongé dans les classements, incapables de suivre le rythme de nos voisins. La France a manqué de vision stratégique et d’intelligence industrielle. La faute en revient aux dirigeants plus préoccupés de questions sociétales, transgenrisme, IVG, vivre ensemble, que d’urgence économique. La réussite de l’Italie n’a rien d’exceptionnel, elle n’est que celle de la France à une époque passée, c’est notre médiocrité actuelle à nous, que nous montre le pays de Giorgia…
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2024/11/05/les-lecons-de-litalie/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire