samedi 23 novembre 2024

Un rayon chaud d’uranium traverse le ciel… FIN !

 

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Pour que les Ukrainiens bombardent la Russie, le système de guidage américain est impératif. Ce qui est une implication directe au processus d’escalade du conflit. D’ailleurs, ce matin, nous apprenons que Poutine a donné l’ordre de tirer sur l’Ukraine un missile balistique de moyenne portée (IRBM) conçu en principe exclusivement pour transporter une tête nucléaire. Cet « avertissement » se nomme « Orechnik ». Le missile est tombé sur une usine de la ville de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine. Selon Kiev, il a été tiré depuis les rives de la mer Caspienne à 1 000 kilomètres de distance…[i] Et n’a pu être détruit, c’est à noter !

La bonne excuse : la participation de troupes nord-coréennes n’est absolument pas prouvée, car les sources viennent des USA, de la Corée du Sud et surtout de Zelensky. C’est pourtant l’argument mis en avant par ces gouvernements et supporté sans compter par les médias qui auraient poussé à l’autorisation des tirs de missiles longue distance vers la Russie. Que Pyongyang soutienne le Kremlin,[ii] cela n’a rien de choquant, sachant que du côté de l’OTAN, ce ne sont pas moins de 32 pays qui s’y collent… Il n’y a donc aucune raison de jouer les effarouchées. Coté gouvernement de Biden, cette autorisation de tir serait là pour « améliorer » la posture de l’Ukraine en vue d’éventuelles négociations… C’est tout de même fort de Bourbon qu’un président désavoué par des millions d’Américains ayant voté contre sa vice-présidente, puisse mettre la planète entière à risque de cataclysme nucléaire.

Date qui devrait rester dans l’histoire : le mardi 19 novembre, les États-Unis ont fait tirer leurs missiles de longue portée ATACMS par les Ukrainiens sur le territoire russe lui-même. Ils les ont eux-mêmes dirigés, guidés vers leurs cibles. Jamais le monde n’a été aussi proche du désastre ; et néanmoins, malgré les risques incroyables qu’ils ont prise, les États-Unis et leurs alliés occidentaux continuent de minimiser l’existence de ces risques, voire de les nier auprès de leur opinion publique. Une question s’impose alors : pourquoi le font-ils ? Leurs arguments sont connus et répétés à satiété depuis le début de la guerre en Ukraine : « Toutes les mises en garde de la Russie ne sont que du bluffPreuve en est, toutes les lignes rouges fixées par la Russie concernant l’intervention occidentale en Ukraine ont été franchies, l’une après l’autre, sans encombre par les États-Unis et les alliés occidentaux, cela sans les réactions promises par la Russie. » Et ça, si ce n’est pas jouer à la roulette russe sur notre dos… Résultat, un missile balistique tombe sur l’Ukraine afin de bien faire comprendre qu’on ne rigole pas côté Kremlin.

Les leaders occidentaux vivent dans un total déni d’une situation géopolitique extrêmement tendue : l’encerclement de la Russie par l’OTAN, l’utilisation directe des énormes moyens militaires avec des troupes occidentales au sol, l’entrainement de régiments ukrainiens en France et en Angleterre, ainsi que les immenses ressources financières des États-Unis et de l’Union européenne, des interdictions et des vétos ciblant la Russie, une confrontation qui devient de plus en plus directe entre puissances nucléaires par Ukraine interposée. Le monde entier (surtout les BRICS) est pourtant conscient des risques d’une déflagration nucléaire, sauf l’Occident, avec ses dirigeants inconscients et plein d’eux-mêmes. Alors, comment expliquer ce déni ? Ne surtout pas alerter l’opinion publique, car ses dirigeants ont peur de leurs peuples et notamment des forces de paix en son sein qui restent potentiellement puissantes, mais qui ne se sont pas encore vraiment exprimées. Ce qui prouve bien le contrôle total exercé sur l’information à ce sujet. Les puissants peuvent dire merci à tous ces milliardaires qui possèdent les moyens médiatiques au sein du G7. L’enjeu est certainement d’empêcher que l’opinion occidentale puisse prendre conscience, s’émouvoir, puis se mettre en branle pour une contestation de blocage massive et puissante. Il y a aussi que la direction politique, militaire, financière, économique de l’Occident croit réellement à la dissuasion nucléaire, et à ses vertus, c'est-à-dire qu’elle est persuadée que la guerre entre puissances nucléaires est impossible puisqu’elle signifierait l’anéantissement réciproque. Ça revient à « jouer » à quitte ou double, car l’envoi de missiles ayant comme réponse d’autres missiles plus puissants… À quand va s’arrêter le « bluff » ? Jouer au poker menteur avec l’humanité entière alors que Poutine a en face de lui d’aimables amateurs pour ne pas dire pire, comme Biden-Macron et autres tartiflettes, peuvent-ils sincèrement « jouer » contre un ex-colonel des renseignements russe, KGB, doublé d’un joueur d’échec de haut niveau, d’un judoka aux nerfs solides et d’un président installé là depuis 24 ans qui a le support de la majorité de sa population et qui a aussi réussi depuis 2022 à booster l’économie du pays ? Ce n’est pas faire l’apologie du leader du kremlin, mais constater que les « leaders » occidentaux ne font pas le poids et ne sont que des faire-valoir installés et cornaqués par les puissances ténébreuses qui tirent les ficelles en coulisses et qui n’hésiteront pas à nous envoyer tous ad patres.[iii] Alors, Trump ?

A lire par deux fois

Les chauds rayons d'uranium
Qui ont repoussé le soleil
impriment sur la chair du dos des vierges
le motif fleuri d'une soie fine,
Mettent instantanément en feu
La robe noire d'un prêtre
1945, Auguste 6
En ce minuit en plein midi
L'homme, à coup sûr, a livré Dieu
Aux flammes.
Cette nuit
La lumière en flammes de Hiroshima
se reflète sur le lit de l'humanité ;
Avant longtemps, l'histoire
aura tendu une embuscade
à tout ce qui ressemble à Dieu.

Extrait de "Flammes" de Tôge Sankichi dans son recueil « Poèmes de la bombe atomique »

https://www.babelio.com/livres/Sankichi-Poemes-de-la-bombe-atomique/1055550# !

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