dimanche 2 février 2025

Jeffrey Epstein, des éléments troublants permettent de penser qu’il a été assassiné

 

Ce type était une ordure. Un maquereau pédophile. Un maître chanteur. Il aurait dû être condamné à la prison à vie, sans possibilité de remise de peine, par un jury populaire dûment constitué. Au lieu de ça, ses clients, des détraqués sexuels de «l’élite», se sentant menacés malgré leur fortune et leurs accointances dans les hautes sphères, auraient décidé de le faire taire. Définitivement.

Un homme qui en savait trop sur certains winners

Très bien informé sur les vices et les perversions de quelques politiciens, banquiers et stars du show-biz et des médias, puisqu’il était leur fournisseur de chair fraîche, il devenait dangereux en prison. Et s’il lui avait pris la fantaisie de négocier une peine légère dans un pénitencier tranquille, comme un vulgaire mafioso repenti, en échange de données sensibles sur ses clients ? Le risque de prendre 45 ans de réclusion criminelle pour exploitation sexuelle de mineures et association de malfaiteurs, peut délier les langues.

Les « gens qui comptent » ne pouvaient pas laisser une telle épée de Damoclès se balancer au dessus de leurs têtes. Le matin du samedi 10 août 2019, après seulement 36 jours de détention, Jeffrey Epstein est retrouvé pendu dans sa cellule à l’aide d’un drap. Pourtant, dans les dossiers de la justice et de l’administration pénitentiaire, il figurait comme un individu devant être particulièrement surveillé.

Le frère du millionnaire pédophile rejette la thèse du suicide

« Il a été tué, j’en suis sûr », clame son frère Mark Epstein dans « Complément d’enquête » sur France 2. Certes, cette émission a su parfois poser des bonnes questions et déterrer des scandales chez les gens de « la haute ». Mais elle a aussi été maintes fois prise en flagrant délit de bidonnage, ou pour le moins d’approximations hasardeuses et de manque d’objectivité. À prendre donc avec des pincettes.

Bien sûr, il y a la possibilité que le frangin soit un mythomane paranoïaque quand il affirme que son frère a été assassiné en prison, et que le gouvernement ait étouffé l’affaire. Mais si c’est avéré, s’agit-il des autorités légales ? Lesquelles ? Ou des éléments de l’État profond qui ont infiltré les rouages officiels et agissent à leur guise ? La vague de révocations initiée par Trump prendrait alors tout son sens.

Des arguments troublants en faveur de l’assassinat

Pour commencer, Mark Epstein s’appuie sur l’expertise du Dr Michael Baden, un médecin légiste célèbre aux USA. Il a eu pour « clients » JFK, OJ Simpson, George Floyd. Le fait qu’il ait 90 ans ne prouve pas que ses facultés soient altérées. Il anime encore des émissions de vulgarisation forensique sur Fox News et HBO Discovery.

Son honnêteté n’est pas mise en cause. Mais c’est une star qui n’aime pas être contredit. Il a eu maintes fois des contentieux avec les autorités policières, judiciaires et médicales, en raison de ses méthodes abruptes et de son manque de diplomatie. Lui met-on des bâtons dans les roues parce qu’on le déteste ? Ou cherche-t-il à rabaisser ses détracteurs ?

Sollicité par la famille Epstein pour assister à l’autopsie, Baden relève des incohérences surprenantes. « Il avait trois fractures des os du cou. Ça ressemblait plus à un homicide qu’à un suicide », et il ajoute que le drap retrouvé autour du cou était trop mou pour causer de telles blessures. Selon lui, c’était typique de l’utilisation d’une cordelette semblable à celles utilisées par les « nettoyeurs » des services spéciaux.

L’absence de transparence des autorités interroge aussi

La docteur Kristin Roman, légiste officielle de New York chargée de l’autopsie, a hésité à se prononcer. Sur le certificat de décès, elle a inscrit à la ligne « cause du décès » : « En attente de plus amples informations ». En clair, cela revenait à demander des investigations approfondies et des analyses pluridisciplinaires.

Mais cinq jours plus tard, Barbara Samson, directrice du Bureau de la médecine légale et chef de Kristin Roman, adresse un communiqué à tous les médias pour affirmer que la mort de Jeffrey Epstein est survenue suite à un suicide. En voulant trop bien faire, elle ajoute que ses conclusions interviennent après un examen minutieux de tous les éléments de l’enquête, y compris les résultats complets de l’autopsie. Alors que Barbara Samson n’a jamais vu le cadavre de Epstein !

D’autres anomalies nourrissent les suspicions. La nuit du « suicide », toutes les caméras de surveillance de l’aile où le millionnaire était incarcéré sont mystérieusement tombées en panne. Et les deux matons qui étaient censés faire des tours de garde toutes les demi-heures entre minuit et 6h30 ont avoué aux policiers n’avoir effectué aucune des rondes planifiées durant la nuit du 9 au 10 août. Parce qu’ils dormaient !

Lorsqu’ils se sont réveillés, au lieu du tour d’inspection prévu par la procédure, ils ont effectué des emplettes sur Internet. Puis ils se sont rendormis. Jusqu’à ce qu’on les réveille. La désinvolture de ces agents est sidérante. Mais il semblerait qu’elle n’ait rien d’exceptionnel…

Après le laisser-aller, il y a eu des dysfonctionnements graves

Dans l’aile où était incarcéré Jeffrey Epstein, il y avait officiellement 73 prisonniers. Mais sur un planning qui recense le nombre des détenus la nuit des faits, il est inscrit « 74 » à 22 heures le 9 août… Avant de revenir au bon chiffre le 10 août à 3 heures du matin. Une variation dans la fourchette horaire où le crime aurait pu être commis.

Alors certes, un gratte-papiers quelconque a pu faire une erreur et la corriger lui même, sans rien dire à personne, puisque selon leurs déclarations, les matons dormaient. Mais le taulard de trop était peut-être l’assassin. Toutes les conjectures sont possibles.

Après la découverte du corps, le je-m’en-foutisme continue ! Dans une situation que la direction de la prison aurait dû considérer comme critique, avec le décès suspect d’un détenu du calibre de Jeffrey Epstein, les responsables semblent frappés d’atonie. Entre prostration et indolence, comme en l’attente d’instructions qui tardent à arriver.

La cellule reste ouverte pendant sept heures, de nombreuses personnes y entrent et en sortent, alors qu’en pareil cas, il ne faut toucher à rien tant que les experts n’ont pas relevé les indices. « Scène de crime ou de suicide, quoi qu’il en soit, ils l’ont ruinée », constate un professeur de criminalistique.

Et il déplore d’autres faits qui abondent la théorie d’une manipulation : « Les preuves matérielles, tout ce qu’il y avait dans la cellule d’Epstein, mais aussi ses vêtements, ont été détruits. Dans l’heure qui a suivi la découverte de son corps. Alors qu’il n’avait pas de maladie contagieuse ». Le moins qu’on puisse dire est que tout cela est très inhabituel.

Epstein avait eu beaucoup de chance, jusqu’au jour où…

Mozart de la finance lui aussi, il avait organisé en 1987 chez Towers Financial Corporation une fraude de type pyramide de Ponzi, bien avant Madoff. Ses acolytes furent arrêtés et condamnés, mais pas lui. Son dossier fut classé. On ignore l’identité de ceux qui sont intervenus en sa faveur. Vu qu’il comptait parmi ses clients la famille royale d’Angleterre, et aux USA de nombreuses personnalités de la politique, des médias et du spectacle, ainsi que quelques juges et procureurs.

Cette impunité l’encourage à aller plus loin. En 2008 et 2009, accusé d’avoir suborné plusieurs jeunes filles mineures pour les contraindre à des rapports sexuels avec ses clients (dont il ne faut pas dire le nom même si la liste existe) il a plaidé coupable et fut condamné à une peine légère de dix-huit mois de prison, dont il sera libéré au bout d’un an.

À partir des années 2010, des dizaines de jeunes femmes témoignent auprès de la police qu’elles auraient été violées et prostituées sur Little St James l’île privée d’Epstein au Nord des Caraïbes, alors qu’elles étaient mineures. D’autres personnes de son entourage sont impliquées, dont Ghislaine Maxwell qui assurait l’intendance. L’affaire Epstein commence mais elle n’ira pas plus loin…

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/jeffrey-epstein-des-elements-troublants-permettent-de-penser-quil-a-ete-assassine.html

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