mardi 18 décembre 2012

Friedrich HIELSCHER ERNST JÜNGER (1954)

J’ai connu Ernst Jünger au début de 1927. August Winnig m'avait dirigé vers lui comme il avait dirigé Elisabeth Förster-Nietzsche vers Curt Hotzel, et presque pour les mêmes raisons : « Je suis trop vieux pour vous », avait-il dit aussi. J'aimais assez, en pareil cas, être bousculé. Cela me donnait au moins la certitude d'être sur la bonne voie pour réaliser mes désirs. Sinon, le Ciel m'aurait-il envoyé cette impulsion ? « Les signes sont le langage des dieux ».
J'avais lu Orages d'acier en 1924. À l'époque déjà, ce livre m'avait donné envie de me mettre en quête de son auteur. Mais si nous nous étions connus alors, il n'en serait pas résulté ce qui devait advenir plus tard.
Jünger m'a invité, dans un premier temps, à lui rendre visite à Leipzig. Je suis passé le chercher chez lui et il m'a emmené dans la Goldhahngässchen où, dans une cave enfumée, nous avons fait la seule chose à faire en pareil endroit : rester assis face à face à boire et à observer les ivrognes et les amoureux.
C'était étrange de débattre ici du Reich et de la chrétienté ; mais notre relation elle-même fait partie des événements bizarres, avec ses rituels, ses céré­monies, ses distances, les souvenirs (*) choisis aux­quels Jünger ajoute sa désinvolture (*) et moi ma sou­veraineté (*), ses discussions aussi amorales que froides imposées par l'esprit et par son rapport direct à la mort. Néanmoins, l'étrangeté de cette relation n'est qu'un aspect des choses ; l'autre se situe, si j'ose dire, en l’an 2100, c'est-à-dire en lieu et place du prochain printemps, et il regarde en arrière les chemins qui ont mené jusqu'ici, et, par devant, ceux qu'il faut suivre maintenant. Ces derniers ne peuvent être empruntés qu'en se remémorant la route déjà par­courue. Quant aux premiers, on s'en contente quand le présent n'offre rien de réconfortant..
Bien entendu, chacun chemine à sa manière. L'un dans la magie, l'autre dans la mystique, le pre­mier en puisant dans le fin fond de son moi, le second recevant d'un Dieu donateur. Et de même que pour l'un la pensée, les sentiments, les sensa­tions vont du moi vers Dieu et pour l'autre de Dieu vers le moi, de même l'un, retranché dans sa forte­resse intérieure, observe les êtres et les choses depuis le cœur de son existence terrestre, tandis que l'autre est conçu par ces êtres et ces choses. Ainsi, Jünger veut garder les mains libres. Ce qui ne l'empêche pas de prendre plaisir à jouer au jeu de balle de l'esprit. J'espérais bien que la vie nous don­nerait d'autres occasions d'échanger des idées et je n'ai pas été déçu.
Par idées, nous entendions tous deux des idées bien vivantes, concrètes, engageantes, des idées pro­ductives, susceptibles d'engendrer un ordre nou­veau, une nouvelle essence. Et nous nous sommes imaginé au début, en toute innocence, qu'il nous fal­lait fonder et construire nous-mêmes un nouvel État à la place du non-État et du désordre bourgeois — charmante erreur de la jeunesse qui veut toujours croire, parce qu'elle porte en elle le printemps, que tout à l'extérieur doit également renaître. En fait, l'extérieur n'y pense pas. Nous avions donc devant nous un champ à labou­rer. Mais le travail en commun avait des limites. L'ordre impérial d'Auguste n'est pas la même chose que le Reich de Dietrich. Et dans la différence des modèles choisis se reflète la différence de ceux qui les ont choisis.
En outre, le porche derrière lequel se trouve Jün­ger n'est pas ouvert. Il ne fait pas de confidences, il veut qu'on le devine, qu'on le cherche. C'est pour­quoi il est, contrairement à moi, un homme de l'écrit et non de la parole. Si je ne faisais qu'écrire, ce serait pour moi comme une fuite ou un succédané : succé­dané du duel, du corps à corps de deux esprits, et fuite devant la rencontre saisissante dans laquelle on doit, bien sûr, être prêt non seulement à donner, mais aussi à recevoir et à accepter — non seulement à prendre, mais aussi à être pris.
Derrière la grille des lignes, j'aurais le sentiment d'être à la fois retranché et prisonnier, et protégé aussi de mon propre ennemi ; car je ne supporterais pas, étant moi-même inaccessible, de pouvoir quand même m'adresser à autrui et attraper à travers les barreaux ce qu'il me laisse atteindre sans avoir la liberté de mes mouvements. Mais, rétorquerait Jünger, à quoi sert de l'avoir dehors quand on l'a à l'intérieur de soi ? Loin de nous l'idée, pourtant, de supposer que l'un est cantonné dans sa forteresse, tandis que l'autre est libre de ses mouvements. Nous savons tous deux que chacun circule aussi dans le domaine de l'autre. Mais ce qui nous différencie, c'est l'endroit où s'exerce notre force.
Ainsi Jünger va-t-il faire l'éloge écrit de ce que je considère comme provenant des dieux (et l'imperfec­tion dans ce domaine ne me désole pas) : la pru­dence et la pondération, la circonspection de la démarche, la dignité de la distance, la maîtrise des sentiments, la protection de ses fruits qui demandent des soins attentifs. Jünger aura toujours sa citerne pleine, tandis que je fais partie des gaspilleurs, de ceux qui se laissent porter ou déborder par le flux et le reflux, des violents et des agités, et qui plus est, contents de l'être. Ajoutez à cela que le Schlesinger parle quand il est d'accord et se tait quand il n'est pas d'accord, alors que le Bas-Saxon fait le contraire. Et à cet égard, Jünger, malgré des ancêtres souabes qui ont dû lui enseigner bien d'autres choses, ressemble sans nul doute aux Bas-Saxons.
Un an après mon mariage, je m'aperçus qu'il nous arrivait souvent, à ma femme et à moi-même, d'être en proie à des malentendus. Un après-midi, la confusion était telle que nous déclarâmes : « Nous n'irons pas nous coucher avant d'avoir trouvé pour­quoi les propos de l'un n'atteignent jamais l'oreille de l'autre ! » À 5 heures du matin, nous avions trouvé. Quand elle est d'accord, ma femme, qui est une Allemande du Nord, ne dit rien — elle est de toute façon plus encline à faire des gestes et des signes qu'à parler (on trouve la même différence entre les Anglais et les Français) : il va de soi que celui qui est d'accord agit et ne parle pas, puisque l'autre aurait déjà dit ce qu'il y avait à dire. Et quand elle n'est pas d'accord, elle proteste par franchise envers celui qu'elle estime.
Étant un Allemand du Sud, je parle lorsque je suis d'accord, pour jouir de cette entente, pour l'offrir à l'admiration de l'autre, pour me réjouir de son plai­sir et lui faire part de ma joie. En revanche, si je suis d'avis contraire, je commence par me taire : pour ne pas blesser l'autre, pour éviter les querelles inutiles, pour réfléchir avant toute chose, pour ne pas sortir tout de suite mes armes et mes arguments contraires, pour ne pas briser la paix, pour épier l'autre dans sa réaction ou pour attendre un moment plus propice pour le convaincre.
Donc, quand je parlais bien que je fusse d'accord, ma femme prenait le temps de se demander ce qui me contrariait. Et quand je ne disais rien, elle s'imaginait à tort que j'étais d'accord. Dans un cas comme dans l'autre, je sen­tais que mon attitude n'était pas comprise. À l'inverse, lorsqu'elle se taisait, je la harcelais de questions pour savoir ce qui la dérangeait, ce qui se passait dans sa chère tête, et lorsqu'elle me contredi­sait vivement, je me contentais d'un acquiescement amical, certain qu'elle le faisait uniquement pour mieux ressentir et goûter la vraie concorde. Dans les deux cas, elle avait le sentiment que je me moquais de son opinion.
Sachant qu'il m'avait fallu, après 12 mois d'un heureux mariage, arriver à l'âge de 38 ans pour comprendre cela — et ce fut une telle joie qu'à 5 heures du matin, nous allâmes chercher à la cave une bouteille de « Randersackerer Pfülben » —, on comprend d'autant mieux que l'homme de 25 ou 30 ans que j'étais et Jünger, qui n'avait guère que sept ans de plus que moi, ayons pu si sou­vent nous classer l'un l'autre dans les mauvais tiroirs. Les tiroirs faisaient et font encore notre ravisse­ment. Car il faut que l'ordre règne, n'est-ce pas ? Comme Jünger a une passion pour les insectes, les créatures à deux ou six pattes qu'il attrape avec soin, qu'il observe, pique et enferme dans des boîtes lin­néennes, j'ai pour ma part une passion pour les concepts logiques de l'esprit et du corps, en d'autres termes le passe-temps qui consiste à mettre la main sur quelque chose que l'on aime pour le prendre et finalement le comprendre.
Il faut opérer du haut vers le bas, prise après prise, une main après l'autre, un pied après l'autre, descendre en profondeur, partir du ciel et descendre, en traversant le monde, jusqu'en enfer : de Dieu en passant par les dieux et les créatures d'ici-bas, jusqu'au royaume de l'enfer et de la mort, au sein duquel je Le retrouverai. Bien entendu, les concepts sont différents en haut et en bas. En haut, nous sommes saisis avec eux tandis qu'en bas nous saisissons avec eux, jusqu'à ce que la mort inverse à nouveau le jeu et que le cercle se ferme. Mais, éternellement, elle tournera de haut en bas et tout être tournera avec elle dans le cercle.
Jünger, lui, construit de bas en haut, pierre par pierre, et il fait étalage de sa science quand je l'agace avec mon savoir. Comme il a décidé de construire à partir du bas, rien d'étonnant à ce qu'il ait commencé par les insectes. un jour qu'à Leipzig je me prome­nais avec son frère et lui le long d'un ruisseau, parmi des aulnes et des buissons, dans les prés maréca­geux d'une petite vallée qui sentait bon la fleur d'ail, je m'étonnais de les voir de temps en temps sauter en l'air, regarder dans leur main et prononcer des mots latins. Je crus d'abord à un canular (nous avions passé la nuit à boire). Mais non, ils étaient sérieux. Certaines des bestioles que je voyais pour la pre­mière fois, ne les ayant jamais remarquées jusqu'alors — car les Jünger sont tous deux des hommes de l'œil alors que je suis un homme de l'oreille —, étaient relâchées, d'autres finissaient dans la bouteille d'éther.
Jünger avait davantage de mal à se débarrasser des insectes bipèdes une fois qu'il les avait attrapés. Il a fallu plusieurs années à Arnolt Bronnen pour comprendre qu'il n'avait été invité par le zoologiste avide d'apprendre qu'à des fins d'observation ; et s'il n'y avait pas eu l'avènement du IIIe Reich, cela aurait pu durer encore longtemps. Mais en 1933, Bronnen qui était devenu le garçon de course du ministre de la Propagande, voulut se taire pardonner ses origines juives : il invita d'abord Jünger, puis moi-même à rendre visite à son seigneur et maître, qui tenait beaucoup à nous connaître.
— Que lui avez-vous répondu ?, me demanda Jünger.
— Que pour ma part je ne tenais pas à connaître Monsieur Goebbels. Sur ce, je suis descendu dans le métro à la station proche de la Maison de la Patrie et j'ai planté là Monsieur Bronnen. Et vous ?
— Je lui ai dit qu'actuellement mes études portaient sur d'autres sujets.
Nous fûmes ainsi débarrassés de Bronnen. Mais les choses ne se passaient pas toujours aussi bien. Lorsqu'enfant je collectionnais les calen­driers édités par la Société protectrice des animaux, adolescent les caries paléontologiques et étudiant les ronds de bière et les concepts, il m'était plus facile de m'en débarrasser.
Dans ces deux domaines — celui de Jünger, les sciences, et le mien, la scolastique —, nous sommes à nouveau confrontés à notre différence, à ce premier et dernier des antagonismes qui nous lient, à savoir la différence entre la magie et la mystique. Il ne s'agit pas de la différence entre la sorcellerie et la foi, qui n'est pas un antagonisme nécessaire puisque l'effet magique se ressent au milieu des créa­tures terrestres, tandis que la foi nous relie aux puis­sances supraterrestres. Il s'agit du vieux débat : nous est-il donné d'aller à la rencontre des dieux, d'exiger leur bénédiction, de nous élever jusqu'à eux ? Sont-ils tenus de venir quand nous les invoquons avec le geste ou le mot adéquat ? L'adjuration et l'anathème agis­sent-ils uniquement entre nous, ou bien aussi de nous vers « ceux d'en haut » ? Qu'il s'agisse de Brahma ou du Saint Esprit, de Zeus ou d'Allah, il n'existe pas de foi qui ne soit constamment soumise à cette question : y a-t-il une force péremptoire inhérente à la prière ? Maître Eckart lui-même répond parfois oui.
Ou bien encore, ceux d'en haut — et surtout Celui qui est au-dessus d'eux, en eux et en nous tous — sont-ils les seuls à décider ? De sorte que ce que nous sommes et ce que nous faisons seraient unique­ment le fait de Sa grâce, de leur grâce ? Sommes-­nous maîtres de la réussite et du bonheur ? Il n'est pas question ici du libre-arbitre, mais des limites de notre pouvoir. Pouvons-nous ajouter ne serait-ce qu'une aune à notre dimension ou bien restons-nous toujours ceux que nous sommes ? Si tel est le cas, nous ne pouvons nous élever par notre propre force. Mais alors, nous élever est inutile. Alors il n'y a plus que la confiance. Lorsque Jakob Wilhelm Hauer ignorait encore, en février 1933, qu'il était un ancien combattant — il ne l'apprit qu'en avril 1933, lors du rassemblement à Berlin de la Deutsche Glaubensbewegung ! —, il m'avait invité, ainsi que Martin Buber, à une conférence philoso­phico-religieuse à Cassel. Dans son intervention, il recommandait la pratique du yoga comme une voie vers le divin, un chemin à suivre par tout croyant de quelque confession que ce soit, ce qui lui valut une critique acerbe de ma part et de celle de Buber. À la fin de la conférence, il vint nous demander pourquoi nous l'avions si mal traité.
« Vous savez, — dit Martin Buber en se penchant vers moi —, vous savez Monsieur Hielscher, il n'y a que deux possibilités : ou bien Dieu est le Créateur qui a tout créé à partir du néant, le Tout Autre, Celui qui se tient en face du monde, comme les Écritures et nous autres juifs l'enseignons, ou bien il est le Tout et l'Un, et le monde se trouve en lui, comme le disait Gœthe et comme vous le dites vous-mêmes aujourd'hui. Dans le premier cas, je ne puis m'élever jusqu'à Lui, car la créature que je suis ne saurait franchir la distance, dans le deuxième cas je n'ai pas besoin de m'élever jusqu'à Lui, puisque que je suis de toute façon en Lui. Alors pourquoi toutes ces polémiques ? »
Sur ce point, les croyants du monde entier, quelle que soit leur religion, seront toujours d'accord. Mais c'est le point sur lequel Jünger et moi divergeons. Là où je prie, il adjure ; et même quand il fait l'éloge de la prière, c'est sa force de pénétration qu'il loue. Mais cette force attribuée à la prière n'est rien. Celui qui l'enseigne croit pouvoir diriger la magie vers les puis­sances célestes, alors qu'elle ne se justifie qu'ici-bas. Mais nous n'avons pas de pouvoir sur ceux d'en haut ; tout le pouvoir que nous possédons nous a été attribué par eux. Par les dieux et par le Seigneur Dieu veut dire : par lui à travers leurs mains. Comment pourrions-nous utiliser contre eux ce qu'ils nous donnent, ce qui leur est propre et qui vient de Sa plénitude ? Nous ne possédons pas cela, ce sont eux qui le possèdent. L'éloge que Jünger fait de la prière — le puissant dôme des mains jointes — est en fait l'éloge de l'adjuration qui est censée agir vers le haut au lieu d'agir entre nous. Or, elle ne le fait pas. C'est Dieu, ce sont les puissances célestes, qui nous donnent ce que Lui veut nous donner par leur truchement.
La promesse est autre chose : quand les dieux l'expriment par le verbe, c'est-à-dire par la prière qu'ils recommandent, en disant qu'ils répondront à tout moment du salut de celui qui prie, ils le font vrai­ment, mais encore une fois : non parce que la prière a le pouvoir intrinsèque de concrétiser cette action, mais parce qu'ils l'ont exprimé par le verbe. L'homme n'a pas la liberté de descendre sous terre, ni de monter dans les éthers, ni même de des­cendre au tréfonds de lui-même pour atteindre l'étin­celle divine qui s'y trouve et dans laquelle Dieu, de toute éternité, nous ranime et nous recrée à chaque instant. Les dieux montent du monde d'en-bas et des­cendent du monde céleste, ouvrent la porte à l'inté­rieur de nous-mêmes et entrent quand ils le veulent, non quand nous le voulons. C'est une grâce quand il viennent, et aussi quand ils se taisent. Notre force à nous n'est rien.
Cependant, Jünger estime que l'homme a le pou­voir d'emprunter les voies divines et il mesure son rang à l'aune (le la profondeur qu'il atteint. C'est à celte différence que j'attribue aujourd'hui le malaise qui, dans notre relation, s'est peu à peu mêlé au plai­sir. L'un cherchait dans l'autre ce que ce dernier ne pouvait pas être : Jünger cherchait en moi un com­plice de sa résonance magique, moi je cherchais en lui un complice de ma pensée mystique. Mais Jünger ne pense pas, il voit ; et moi je ne vois pas, je com­prends. En attendant, il faut se contenter de la réponse que l'on reçoit, et qui est rare aujourd'hui, et s'accommoder de ce que le temps nous accorde.
Et il en est de même pour tous les individus : on peul s'énerver longtemps après quelqu'un dont on attend une chose qu'il ne peut ni ne veut donner. Dans le cas de Jünger, par exemple, une prière au lieu d'une adjuration, un violon au lieu d'un couteau, un tableau au lieu d'une mosaïque. Je suscite la même colère quand je ne réponds pas à des attentes aussi déplacées et injustifiables, quand les gens attendent de moi un projet gouvernemental au lieu d'un cours de religion, ou une vie intérieure riche à la place de la logique, ou une loi à laquelle ils puis­sent obéir au lieu de l'amour.
Les gens en veulent aussi à Jünger de ne pas être là où ils aimeraient le trouver et de leur donner des choses dont ils n'ont pas besoin, parce qu'ils n'aiment personne d'autre qu'eux-mêmes. Mais sommes-nous là pour livrer des ambulances à ceux qui manquent d'amour ou des béquilles à ceux qui manquent de forces ? Pas plus qu'il ne nous appar­tient de hisser les drapeaux des autres.
Friedrich Hielscher, extrait de : Fünfzig Jahre unter Deutschen, Rowohlt, Hambourg, 1954. (tr. fr. Dominique Kugler, Nouvelle école n°48, 1996) Vouloir
(*) En français dans le texte.

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