PARIS (NOVOPress/Bulletin de réinformation) - Jeudi
matin, Pierre Condamin‑Gerbier, qui fut jusqu’en 2009 (donc pendant la
campagne électorale de 2007), directeur de la délégation UMP en Suisse, a
été auditionné à huis clos par le député socialiste Yann Galut,
rapporteur du projet de loi de lutte contre la fraude fiscale. Ce
banquier, qui a été associé gérant de Reyl Private Office, une
entreprise suisse de gestion de patrimoine qui fait de l’optimisation
fiscale, affirme disposer « D’une liste d’une quinzaine de noms d’ex‑ministres ou d’actuels ministres » détenteurs d’un compte en Suisse. Le JDD a publié ce dimanche une interview de lui.
Pierre Condamin‑Gerbier estime également dans son audition que Jérôme Cahuzac n’était qu’un « fusible ». « Je n’ai pas fourni de noms de fraudeurs aux enquêteurs pour des raisons de sécurité, assure‑t‑il également.
Mais mes documents et mes notes sont consignés auprès d’une partie
tierce, et ils seront dévoilés quand mon environnement sera plus sûr. Il
y a eu des menaces écrites et orales sur mon intégrité physique ainsi
que sur celle de ma famille ».
Dans l’interview publiée par le Journal du Dimanche de ce jour, il ajoute “Je
peux simplement dire aujourd’hui qu’il y a dans cette liste de très
grands noms de la politique française, des gens que l’on est habitué à
voir sur les écrans de télévision”. En précisant “Il s’agit de personnages beaucoup plus familiers du grand public que ne l’était Jérôme Cahuzac”.
Si Pierre Condamin‑Gerbier va jusqu’au bout de sa démarche, c’est
donc une affaire Cahuzac puissance quinze qui se prépare, avec à la clé
un avis d’ouragan sur l’UMPS.
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