À
la fin de la Seconde Guerre mondiale, deux grandes puissances règnent
en maître : le bloc soviétique et le bloc américain. Contre le
communisme et contre le capitalisme représenté par les États-Unis,
Maurice Bardèche envisageait une troisième voie : une Europe forte
totalement indépendante et reposant sur des nations souveraines.
Bardèche – tout en étant un fervent européen – croît au rôle essentiel
des Nations : « La position dont le nationalisme doit s’emparer, comme
une armée au combat, est celle du jacobinisme. »
Cette
vision de la France va à l’encontre de celle que promeuvent d’autres
farouches Européens comme Jean Mabire. En effet, le militant normand
plaide plutôt pour une Europe ethno-régionaliste.
Une
fois l’État-nation renforcé, Maurice Bardèche estime que la
construction de l’Europe doit prioritairement et principalement reposer
sur une puissance militaire. L’économie est certes importante mais il
estime que cela est secondaire. L’économie doit bien évidemment aider à
la création d’une Europe puissante. Mais en aucun cas elle doit en être
le moteur. D’ailleurs il n’aura de cesse de dénoncer cette Europe
économique que nos ennemis veulent créer. Son anticommunisme ne lui fait
pas oublier que « le libéralisme sauvage nous expose non seulement à
une invasion, mais à une dépossession. Il entraîne à la fois notre
assujettissement économique et la paupérisation de tous ceux qui
travaillent dans les branches détruites ou fragilisées de chaque
production nationale ». Ou encore : « Le libéralisme économique,
c’est-à-dire l’acceptation des lois de la concurrence sur le marché
mondial, est à l’origine de la plupart des maux de la civilisation
moderne. ». Écrits prophétiques.
À
l’heure où l’Europe de Bruxelles mènent à la ruine les nations et les
peuples, peut-il y avoir un avenir pour une Europe vraiment européenne ?
Le beau-frère de Robert Brasillach nous répond par l’affirmatif :
« L’heure de l’Europe reviendra. Elle reviendra quand viendra l’heure du
courage et celle de la volonté. » Des propos qui nous rappelle la
philosophie de Dominique Venner, cet autre Grand Européen récemment
disparu.
Un
livre incontournable pour tout ceux qui veulent connaître le modèle
européen que nous proposait Maurice Bardèche. L’Europe de Bardèche, un
modèle en devenir ?
Yann Darc http://www.europemaxima.com/
• Georges Feltin-Tracol, Bardèche et l’Europe. Son combat pour une Europe « nationale, libérée et indépendante », Les bouquins de Synthèse nationale, 112 p., 18 € (+ 3 € de port), à commander à Synthèse nationale, 116, rue de Charenton, 75012 Paris, chèque à l’ordre de Synthèse nationale.
D’abord mis en ligne sur Yanndarc.com, le 1er juin 2013.
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